Tops albums 2021 par les rédacteurs

Publié par le 25 décembre 2021 dans Notre sélection, Rubriques à brac, Tops Albums

Après le top albums de nos lecteurs et celui de la rédaction, voici les tops albums détaillés des rédacteurs, avec ou sans commentaires (et des playlists pour écouter ce qu’on a plébiscité, tant qu’à faire). En espérant susciter votre curiosité et vous faire découvrir des groupes, ce qui reste notre but premier. Joyeuses fêtes en musique !

Blackcondorguy

Mention spéciale, mais pas dans le top car il s’agit d’une compilation (et d’une BD) : Raymonde Howard & Halfbob – The Year Loop Broke
Premier passage dans l’univers de Raymonde Howard à base de guitares saturées, de boucles et de mélodies bien troussées, complètement conquis, et si cela ne suffisait pas l’histoire dessinée par Halfbob est très réussie.
Très difficile de devoir laisser certains disques sur le trottoir, mais c’est la dure loi du top 10 (les tops de plus de 10, c’est vraiment du combat de qui a la plus grosse, soyons honnêtes). Je vais donc léser tristement Local Valley de José Gonzalez, Neither/Nor de Tendinite, Beatrix Bodicea de Mary Bell, Long Distance de Wonderflu ou Vulture Prince d’Arooj Aftab. Et dire que certains considèrent que 2021 n’a pas été une année riche en sorties…

10/ Colleen Green – Cool (chronique)
Je me suis beaucoup questionné sur cette 10e place, mais c’est Colleen Green qui remporte la mise car elle a réussi à faire partie des prétendants tout en faisant un album qui avait tout pour me déplaire sur le papier. Certes, elle ne réussit pas à dépasser la 10e place à cause d’un côté rétro-dansant beaucoup trop prononcé, mais j’ai achevé de choisir car tout le long de la délibération, j’avais “It’s Nice To Be Nice”, “Highway” ou “Now I Wanna Be A Dog” dans la tête. Insidieux, mais efficace.

9/ Weezer – OK Human (chronique)
Quelle sensation étrange de pouvoir remettre Weezer dans un top 10, et avec un disque de pop au piano, qui plus est. Il n’empêche qu’après tant de périodes de disette, que Rivers Cuomo sorte un album de cette qualité était tellement inespéré que je lui réserve cette place avec plaisir. Heureusement qu’il a enchainé avec un album très moyen, on aurait pu se faire de faux espoirs quant à l’avenir du groupe.

8/ Special Friend – Ennemi Commun (chronique)
Un premier album indie lo-fi shoegaze très réussi pour le “duo Américano-Franco-Montreuillois”. Et je ne dis ça ni parce qu’ils sont Montreuillois, ni parce qu’ils nous promettent un bien beau moment à la soirée Exitmusik (du 25 février). Mais un peu pour cette seconde raison, quand même.

7/ Emma Ruth Rundle – Engine Of Hell (chronique)
On ne tombe pas souvent face à des œuvres qui véhiculent des émotions si fortes. Plombées, négatives, dépressives, mais néanmoins fortes. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de piano dans mon top 10.

6/ Chris Brokaw – Puritan (chronique et interview)
Je ne connais que très peu le travail en solo de Chris Brokaw, mais difficile de ne pas être convaincu à l’écoute de Puritan. À l’instar de sa comparse de Come, Thalia Zedek, il livre un rock qu’on pourrait rapprocher d’autres groupes qu’on aime (Lemonheads, par exemple), mais avec un son très personnel.

5/ SheWolf – Parasite (chronique)
Si je dois être honnête, je ne pensais pas que ce disque se retrouverait aussi haut. Il a de très bons morceaux et démontre que le revival 90s qui n’en est encore qu’à ses balbutiements pourrait nous réserver de très belles choses, mais il touche une fibre déjà présente en moi sans réussir totalement à faire oublier ses influences. Cependant, la prestation sur scène de SheWolf a achevé de me convaincre, et le groupe se hisse ainsi parmi mes meilleurs souvenirs musicaux de l’année.

4/ Shannon Lay – Geist (chronique)
J’avais adoré August, et je trouve Geist tout aussi réussi. S’il comporte peut-être moins de morceaux aussi instantanément accrocheurs, il montre une progression en termes d’écriture et une interprétation plus assurée (avec même un titre a capella). Je suis impatient de voir si Shannon Lay va encore pouvoir se surpasser la prochaine fois !

3/ Lou Barlow – Reason To Live (chronique)
Lou Barlow ne se lasse pas de sa formule ukulele baryton, intimité, mélodies qui tuent, et ça tombe bien, moi non plus. Un peu avare de titres sur ces derniers disques, il nous en offre ici 17. 17 raisons de se réjouir, sauf pour ceux qui préfèrent s’écouter un disque de la nouvelle sensation revival post-punk. Pour ma part, j’ai choisi mon camp.

2/ Cloud Nothings – The Shadow I Remember (chronique)
Un nouvel album qui visiblement n’aura pas convaincu tout le monde, mais qui à mes yeux est un retour au top grâce à des compositions, certes pop, mais d’excellente facture. Un retour à l’équilibre que je cherchais sur les précédentes sorties du groupe.

1/ Dinosaur Jr – Sweep It Into Space (chronique)
Aucunement objectif, mais c’est mon top. Si je dois choisir l’album que j’ai le plus apprécié ? Le dernier Dinosaur Jr. Celui que j’ai le plus écouté ? Le dernier Dinosaur Jr. Celui que je risque le plus de réécouter à l’avenir ? Le dernier Dinosaur Jr. Celui dont le plus de titres ont déjà rejoint mes playlists personnelles (du groupe comme généralistes) ? Le dernier Dinosaur Jr. Alors qu’il n’invente rien et tourne sur des formules déjà établies et rôdées m’importe peu. Bientôt 40 ans, pas un mauvais album au compteur, et toujours de la matière à best of sur chaque disque. Qui peut en dire autant de son groupe préféré ?

Yann Giraud

Chaque chroniqueur, chaque fan de musique intéressé par l’idée de classer, la fin de l’année venue, ses 20 ou 30 disques préférés le sait pertinemment. Un top ne vaut à peu près que pour le moment où il a été publié. Et encore. Lorsque celui de 2020 fut mis en ligne par notre taulier, j’avais découvert l’album de Solstafir, Endless Twilight of Codependant Love, sorti à l’automne 2020 et bien que ce disque n’ait pas figuré dans mon top, c’est sans doute l’album que j’ai le plus écouté en 2021. Ce mélange de post-rock, de (hard) rock 70s, de musique de film “morriconesque”, de pop lyrique et de black metal – un peu, mais pas trop -, le tout chanté en islandais, m’a tout simplement bouleversé. Ce matin, au moment de choisir quel disque m’accompagnerait durant le trajet me menant sur mon lieu de travail, c’est encore l’album de Solstafir que j’ai choisi. 

Pour être honnête, je ne saurais vous dire qu’un disque de 2021 ait eu sur ma personne le même impact cette année. Ma liste, plus “indie pop” que celle de l’année dernière, ne comporte certes que des disques qui m’ont touché à divers degré mais aucun dont je puisse dire “ah, ça, c’est 2021”. Ça se décantera peut-être un jour mais pas encore à l’heure où j’écris ces lignes. Peut-être n’ai-je pas encore écouté LE disque de cette année-là qui va me mettre à genou pendant les prochaines semaines. On verra bien. Quoi qu’il en soit, il faut donc prendre ce classement avec quelques pincettes. Si mes disques de l’année sont bien là, j’éviterais de graver l’ordre dans le marbre et à vrai dire beaucoup des disques du dernier tiers aurait pu être nettement plus haut (et vice versa). Je retiendrai le fait que comme assez souvent ces dernières années, les choses les plus enthousiasmantes ont été faites par des femmes. Les filles de Goat Girl ont pour elles une fraîcheur qui prend enfin sa pleine puissance sur ce deuxième album, plus ambitieux et éclectique que le premier. Ce disque est pour moi la petite fleur qui a poussé sur le tas de fumier du post-punk chiant apparu en Angleterre ces trois dernières années. À l’art-punk trop contrôlé des Black Country, New Road, Squid et autres Black Midi, j’aurai nettement préféré la sincérité et le peps de ces nanas-là. Pour le reste, on trouvera des revenants qui ont encore de beaux restes (Dinosaur Jr., Mogwai, Marc Ribot, Dean Wareham, Bonnie “Prince” Billy, At the Gates, Gojira, Marisa Monte…), quelques tueries française (Maudits, Watine, Opium Dream Estate) qui rappellent que notre petit pays compte quand même pas mal sur l’échiquier musical (surtout dans des genres de niche). St. Vincent n’a pas sorti cette année son meilleur disque mais elle confirme qu’elle est l’une des artistes majeures des dix dernières années. J’ai par ailleurs privilégié quelques disques assez easy listening dont la légèreté est venue rendre une année déprimante un peu plus vivable (Man on Man, Altin Gun) et d’autres dont la mélancolie (Karen Peris, Lightning Bug) voire la franche pesanteur (FACS, Emma Ruth Rundle) auront au contraire renforcé l’ambiance actuelle. Nick Cave, accompagné de Warren Ellis, a encore une fois éclaboussé l’année par son talent (je n’ai pas mis les B-Sides and Rarities des Bad Seeds dans la liste, mais c’est bien sûr un disque très recommandable), tant en studio que sur scène. Bref, une année sans ligne directrice et sans chef-d’œuvre absolu mais de belles fulgurances, néanmoins. 

25/ Bobby Gillespie & Jehnny Beth – Utopian Ashes (chronique)

24/ Dinosaur Jr – Sweep It Into Space (chronique)

23/ Watine – Errances Fractales

22/ Marc Ribot’s Ceramic Dog – Hope

21/ Turnstile – Glow On (chronique)

20/ Opium Dream Estate – Pilgrimage (chronique)

19/ Lou Barlow – Reason to Live (chronique)

18/ Sons of Alpha Centauri – Push (chronique)

17/ Gojira – Fortitude (chronique)

16/ Jane Weaver – Flock (chronique)

15/ Matt Sweeney and Bonnie “Prince” Billy – Superwolves

14/ Mogwai – As The Love Continues (chronique, interview)

13/ Dean Wareham – I Have Nothing to Say to the Major of LA

12/ St. Vincent – Daddy’s Home

11/ Genghis Tron – Dream Weapon (chronique)

10/ Lightning Bug – A Color of the Sky (chronique)

9/ At the Gates – The Nightmare of Being

8/ Karen Peris – A Song Is Way Above the Lawn

7/ Altin Gün – Yol

6/ Marisa Monte – Portas

5/ Emma Ruth Rundle – Engine of Hell (chronique)

4/ Man on Man – Man on Man

3/ Nick Cave & Warren Ellis – Carnage

2/ FACS – Present Tense (chronique et interview)

1/ Goat Girl – On All Fours (chronique)

Meilleurs EPs : Maudits – Angle Mort, Cult of Luna – The Raging River

Meilleurs concerts : Nick Cave & Warren Ellis @ Salle Pleyel (Paris), Karras, Dvne et Deluge @ Petit Bain (Paris), The Funeral Warehouse @ Supersonic (Paris)

Jonathan Lopez

25/ Mogwai – As The Love Continues (chronique et interview)
N’en déplaise aux grincheux, Mogwai est parvenu à conserver une régularité au fil des ans qui force le respect. Cet album contient encore quelques morceaux superbes et a largement de quoi satisfaire tous les amateurs du groupe. Et de post rock, en règle générale.

24/ Echoplain – Polaroid Malibu (chronique)
Noise rock made in France. Bris de nuques sur commande. Emmanuel Boeuf (ex-Sons of Frida) s’essaie au chant tout en continuant à maltraiter sa guitare. Et le micro n’a pas l’air de s’en plaindre davantage. Nous, certainement pas en tout cas. On lui pardonne(rait presque) de ne plus aimer Mogwai.

23/ R.A.P. Ferreira – The Light Emitting Diamond Cutter Scriptures (chronique)
Il fallait bien un album hip hop. Little Simz n’est pas loin mais quelques égarements rnb lui coûtent la place. R.A.P. Ferreira ne s’égare jamais lui, il nous émerveille constamment. Pas du niveau du fantastique Purple Moonlight Pages (top 5 en 2020) mais toujours aussi recommandable.

22/ Turnstile – Glow On (chronique)
L’album “pose ton cerveau et jump around”. Ça déborde de tubes et se révèle finalement plus audacieux que ça en a l’air. C’est parfois si bon d’être un peu con.

21/ Blockhead – Space Werewolves Were The End Of Us All
Il fallait bien deux albums hip hop. Dont un instrumental. On ne misait pas grand-chose sur Blockhead en 2021 qu’on avait perdu de vue depuis des lustres (sans doute à tort). Sans atteindre le niveau de Music By Cavelight ou The Music Scene, ce disque très varié est marqué du sceau de la maitrise et du talent. Le bougre en a même sorti un autre avec Aesop Rock, pas loin d’être aussi bon.

20/ Liars – The Apple Drop (chronique)
Angus Andrew a de nouveaux amis et ils lui (nous) veulent du bien. Proche de l’album concept, The Apple Drop nous plonge dans une fascinante excursion souterraine, pleine d’idées, de surprises et de singularité.

19/ Aalborg – And This is How… (chronique)
Plus post rock et moins agressif que Untitled With Drums dont sont issus deux membres, Aalborg connait l’importance du mot “mélodie” et construit habilement ses morceaux. La France a du talent et il a beau se planquer à Clermont-Ferrand, on sait désormais le débusquer.

18/ Dinosaur Jr – Sweep It Into Space (chronique)
Dino connait le filon et l’exploitera jusqu’à l’extinction de l’humanité (ou jusqu’à ce que Mascis ne puisse plus encadrer ses nouveaux/ex-potes). Voici donc le 5e album identique depuis la reformation ce qui suffit largement pour finir premier du top de Blackcondorguy et être retenu dans ceux du reste de la team. Sachant pertinemment l’impact qu’on a sur leurs ventes d’albums, ils auraient tort de changer de formule.

17/ Traitrs – Horses in the Abattoir (chronique)
Eux exploitent une autre formule qu’on connait par cœur (post punk/cold wave 80s) et qui était censée nous gonfler depuis quelque temps. Il faut croire qu’ils ont un sacré talent pour passer outre cette lassitude et réaliser une entrée si fracassante dans mon top, en dernière minute. Et puis, je me suis dit que ça réjouirait Blackcondorguy de les voir juste devant Dino.

16/ Bryan’s Magic Tears – Vacuum Sealed (chronique, interview)
Vous reprendrez bien quelques cachetons pour faire un tour dans l’espace ? Un poil moins agressif que 4AM, Vacuum Sealed demeure terriblement bien foutu et ô combien trippant. Et franchement, je pense être totalement incapable de me passer de “No Excuses” avant un bout de temps.

15/ Amyl and the Sniffers – Comfort To Me (chronique)
I’m not looking for trouble, I’m looking for love” crie Amy et elle l’a trouvé. Comment ne pas déborder d’amour pour ce disque ? Des riffs, de l’énergie, du fun, encore de l’énergie, quelques gueulantes, toujours plus d’énergie. Le tout sans jamais trop se prendre au sérieux. En 2021, on est heureux de constater que certains n’ont pas encore oublié les fondamentaux du rock’n roll.

14/ Opium Dream Estate – Pilgrimage (chronique)
Folk marécageux parfois teigneux, toujours habité. Un pèlerinage en eaux troubles des plus envoûtants qu’on aime entreprendre à intervalles réguliers et explorer encore et encore.

13/ Chris Eckman – Where The Spirit Rests
The Walkabouts est peut-être le seul groupe de Seattle des années 90 que je n’ai pas poncé. Grossière erreur ? En tout cas, cet album solo somptueux de son chanteur-guitariste donne sacrément envie de rattraper le temps perdu.

12/ Whispering Sons – Several Others (chronique)
Le premier m’avait plu, sans non plus susciter un enthousiasme démesuré ni une envie irrépressible d’y retourner. Celui-ci passe un cap en termes d’efficacité et la voix de Fenne Kuppens dégage un sacré charisme. Arrêtez avec vos groupes post punk british, Belgium rules!

11/ /A\ – /A\
Sans atteindre le pouvoir d’attraction de l’incroyable dernier album des Young Gods, ce projet rassemblant Franz Treichler, Emilie Zoé et Nicolas Pittet mélange avec bonheur rock et électro, groove irrésistible et atmosphères soignées. Un sacré grower comme on dit. Son seul défaut ? Son nom, qui égare totalement les moteurs de recherche. Mais on s’en fout, n’est-ce pas ?

10/ Black Ink Stain – Incidents (chronique)
Sombre, hargneux, résigné mais finalement extrêmement rassurant quant à l’avenir du noise rock made in France.

9/ Sons of Alpha Centauri – Push (chronique)
Je fais partie des trois personnes en France qui ont préféré cet album au dernier Quicksand (certes très bon aussi). Faudrait peut-être essayer un album de Quicksand avec Jonah Matranga pour mettre tout le monde d’accord !

8/ Thalia Zedek Band – Perfect Vision (chronique)
Je crois avoir atteint un tel stade d’adoration de la musique de Thalia que si elle sortait un disque conspué par tous, je serais sous le charme. Mais celui-là quand même, il est encore d’une classe folle, je suis pas dingue ?!

7/ Cvantez – A Smile To Reset (chronique)
Je ne m’explique pas que Cvantez ne séduise pas davantage les amateurs d’indie rock. Ce nouvel album où les parisiens optent pour un chant en anglais est à mon sens encore un cran au-dessus des précédents, ce qui les place de nombreux crans au-dessus de bien des groupes sur lesquels tout le monde s’excite. Donc maintenant un sourire et tout le monde se met à Cvantez, il est temps.

6/ FACS – Present Tense (chronique et interview)
“Strawberry Cough” : 6300 écoutes. Mais il serait bien réducteur de se limiter à ce single aussi imposant soit-il. L’ensemble est un captivant monolithe noir, impénétrable en apparence, terriblement addictif dès qu’on y plonge sans retenue. Makes much more sense to live in the present tense.

5/ Genghis Tron – Dream Weapon (chronique)
Come-back assez inespéré avec un lifting prononcé des plus judicieux. Nouveau chanteur, nouveau batteur, morceaux aventureux impressionnants de complexité, son dément. Prise de risque payante.

4/ It It Anita – Sauvé (chronique et interview)
Les meilleurs. Les plus cool. Les plus enthousiasmants. Les plus rentre dedans. Toute année de merde devrait être lancée ou ponctuée par un disque d’It It Anita, les coups durs sont plus faciles à accepter. We need moooore!

3/ Iosonouncane – IRA
Je n’avais aucune idée de ce que c’était avant cette année. Je ne sais toujours pas le prononcer. Entrée totalement inattendue, artiste proprement fascinant. Cet italien est unique, IRA est immense. Ce disque de près de deux heures se mérite et d’ici deux ans, on commencera PEUT-ÊTRE à en cerner réellement les contours et percer ses innombrables richesses.

2/ Arab Strap – As Days Get Dark (chronique et interview)
Je ne m’explique toujours pas que des gens de goût y restent insensibles, malgré ses immenses qualités. La surdité probablement. On pourrait bien énumérer la moitié de l’album, tant les grands titres sont légions. Un disque qui sonne comme une évidence. Un retour de très grande classe, à la hauteur de leurs tout meilleurs. Inespéré.

1/ Chris Brokaw – Puritan (chronique et interview)
Bien sûr, on admirait le bonhomme vu son imposant CV mais on n’attendait pas non plus ce nouvel album solo comme le messie. Et pourtant. Un son de guitare unique, une voix chaleureuse et de très grandes compos à faire chavirer de bonheur tous les amateurs d’indie rock 90s. Lui n’a pas volé son ballon d’or.

Meilleurs EPs : Maudits – Angle Mort, Carmen Sea – Hiss, Human Impact – EP01, Homeboy Sandman – Anjelitu, Moin – Moot, Wonderflu – Long Distance, Drug Church – Tawny, Meat Wave – Volcano Park, A Place To Bury Strangers – Hologram, Cherubs – SLO BLO 4 FRNZ & SXY

Meilleures rééditions de groupes dont il vous faut tout posséder : The Sound – From The Lions Mouth, Propaganda, In The Hothouse, Come – Don’t Ask Don’t Tell

Meilleurs Concerts : Arab Strap @ Manchester Academy (Manchester), Nick Cave & Warren Ellis @ Salle Pleyel (Paris), The Psychotic Monks @ EMB (Sannois), The Notwist @ Trabendo (Paris), It It Anita @ La Clef (St Germain en Laye), The Guru Guru @ Trabendo/Supersonic (Paris), Sophia @ Botanique (Bruxelles), Bryan’s Magic Tears @ La maroquinerie (Paris), Echoplain @ Cirque Electrique (Paris), Rudeboy Plays Urban Dance Squad @ Petit Bain (Paris), Ausgang @ Petit Bain (Paris), Shannon Wright @ Petit Bain (Paris)

Max

25/ Hifiklub + Duke Garwood + Jean-Michel Bossini – Last Party On Earth

24/ Guided by Voices – Earth Man Blues

23/ Emma Ruth Rundle – Engine Of Hell (chronique)

22/ Liars – The Apple Drop (chronique)

21/ Sun Kil Moon – Lunch In The Park

20/ James Brandon Lewis – Code Of Being

19/ St. Vincent – Daddy’s Home

18/ Ed Dowie – The Obvious I (chronique)

17/ Jeff Parker- Forfolks

16/ Indigo Sparke – Echo (chronique)

15/ Helvetia – Essential Aliens (chronique)

14/ Gerald Cleaver – Griots

13/ Xiu Xiu – OH NO

12/ Dinosaur Jr. – Sweep It Into Space (chronique)

11/ Matthew Shipp – Codebreaker

10/ Arab Strap – As Day Get Dark (chronique et interview)

9/ Whispering Sons – Several Others (chronique)

8/ Suuns – The Witness (chronique)

7/ Michel Cloup & Pascal Bouaziz – A La Ligne (chronique)

6/ Nate Wooley – Mutual Aid Music

5/ FACS – Present Tense (chronique et interview)

4/ Borderlands Trio – Wandersphere

3/ Iosonoucane – IRA

2/ Chris Brokaw – Puritan (chronique et interview)

1/ Mendelson – Le Dernier Album (chronique)

Meilleurs EP/rééditions/live : Radiohead – Kid A Mnesia, Faust – 1971-1974 box set, Lou Reed – Live At Alice Tully Hall, CAN – Live In Stuttgart 1975, Cherubs – SLO BLO 4 FRNZ & SXY, Meat Wave – Volcano Park, Human Impact – EP01, King Krule – You Heat Me Up, You Cool Me Down, Pere Ubu – Live In Arkansas, Angel Olsen – Aisles

Julien Savès

25/ Emma Ruth Rundle – Engine of Hell (chronique)
La folksinger américaine n’a peut-être pas sorti l’album le plus original de l’année, mais il est pur et sans artifice.

24/ Mendelson – Le dernier album
Pascal Bouaziz et son groupe étaient un peu comme les garants d’une éthique musicale incorruptible. En finir avec Mendelson remue forcément et émeut au plus haut point.

23/ IOSONOUNCANE – Ira
Découvert grâce au crew d’ExitMusik, un album-monde dont je n’ai pas fini d’explorer les sombres recoins… une future galette culte qui glanera petit à petit un grand nombre d’adeptes ?

22/ Dinosaur Jr – Sweep It Into Space (chronique)
Pourquoi si bas dans le top ? Peut-être un poil de lassitude causée par la formule J Mascis. Une idée me vient, et si pour le prochain album Lou Barlow chantait tous les morceaux ? (commentaire de Blackcondorguy dans 3, 2, 1…)

21/ Robin Guthrie – Pearldiving
C’est simple, beau, dépouillé, besogné dans son coin, loin de tout cirque médiatique. Une certaine idée de l’ambient qui rappelle à notre souvenir, le regretté Harold Budd, proche collaborateur de l’ex-Cocteau Twins.

20/ The Telescopes – Songs of Love and Revolution / Absence Presence
Stephen Lawrie n’est toujours pas considéré à sa juste valeur. Peu importe, il enchaîne les sorties expérimentales psyché noise à un rythme soutenu (deux galettes cette année… enfin trois si on compte la collab’ Foam Giant). Un jour sans doute, on mesurera son apport aux musiques vaporeuses et saturées…

19/ Low – HEY WHAT (chronique et interview)
Low 3.0 est parfois difficile à suivre et il est aisément compréhensible que nombre d’adeptes de la première heure aient fui… Seulement, il faut reconnaître que leur évolution commence à porter ses fruits et que cet album recèle de pépites, pour peu qu’on laisse de côté l’image que l’on s’est faite d’eux et que l’on accepte sans œillère leur nouvelle incarnation.

18/ Pop. 1280 – Museum on the Horizon
Les New-Yorkais, au nom inspiré par Jim Thompson, n’ont pas arrondi les angles depuis leurs tous débuts, il y a plus de dix ans. Toujours aussi énervés, sales et furieux, et moins marquetés que nombre de groupes post-punk anglais actuels (ne vous énervez pas, je n’ai pas cité de noms…).

17/ Arab Strap – As Days Get Dark (chronique et interview)
Album très réussi, groupe culte, que dire de plus ? Ah oui, il me semble qu’il y a une interview passionnante à lire sur le site.

16/ Floating Points, Pharoah Sanders & The London Symphony Orchestra – Promises
L’une des dernières légendes du jazz, toujours en activité, vert comme à la grande époque, en osmose avec la relève électronique la plus pointue. Entêtant, fluide, comme un beau rêve éveillé qui flatte les sens et l’esprit.

15/ James Johnston & Steve Gullick – We Travel Time
Un album qui mériterait sans doute d’être plus haut dans le classement, tant il impressionne et laisse extatique.

14/ Thalia Zedek Band – Perfect Vision (chronique)
Un peu en dessous de ses dernières sorties, mais Thalia reste la reine toutes catégories, inclinez-vous mécréants !

13/ José González – Local Valley (chronique et interview)
Le folk hero suédois sort un nouvel album, ô joie ! Du pur González, avec des colorations nouvelles, plus aventureuses et en fin de deuxième face, une magnifique relecture dépouillée du Line of Fire de son groupe Junip.

12/ Rodrigo Amarante – Drama
Tropicalisme doux, enveloppant et précieux par celui que l’on a plaisir à réécouter chaque fois que l’on lance un épisode de Narcos. En attendant de se régaler lors de sa future tournée européenne prévue pour l’année prochaine.

11/ Daniel Blumberg – The World To Come OST
L’ancien Cajun Dance Party et Yuck est moins présent sur le devant de la scène rock, mais reste toujours aussi captivant, en témoigne cette BO magnifique du film de Mona Fastvold, avec l’apparition, sur un titre, de Joséphine Foster.

10/ Matt Sweeney et Bonnie Prince Billy – Superwolves
Un duo rêvé qui donne suite à un album usé jusqu’à la corde par de nombreuses écoutes (Superwolf, 2005). La meilleure idée de Bonnie Prince Billy depuis… euh…

9/ Mogwai – As The Love Continues (chronique et interview)
Les Écossais auront donc dû attendre 25 ans avant de décrocher un numéro 1 en Angleterre. L’album est bon, c’est indéniable, mais tout autant que ceux d’avant. Il est possible que Dave Fridmann ait apporté ce petit plus qui élève l’album dans d’autres sphères. Quoi qu’il en soit, l’art du titre chez Mogwai est intact (moins pour le nom de l’album cette fois-ci que pour des titres du style “Ritchie Sacramento”. Est-ce que Ryuichi Sakamoto a eu vent de cela ?)

8/ Nick Cave & Warren Ellis – Carnage
Nick est grand depuis longtemps. Avec l’aide de Warren, il est devenu immense ! Les deux nous contemplent depuis le sommet et nous tendent une main pour faire le voyage ensemble. Ne manquez pas le coche, le périple vaut vraiment le coup.

7/ FACS – Present Tense (chronique et interview)
Déjà un quatrième album pour les anciens Disappears, du noise rock tendu, parfaitement exécuté et qui se bonifie avec les écoutes.

6/ Godspeed You! Black Emperor – G_d’s Pee at State’s End! (chronique)
GY!BE a ses détracteurs (au choix : musique hautaine, redondante, ennuyeuse, etc.), oublions-les un moment et concentrons-nous sur cet album plus resserré et inspiré que les précédents. Un opus qui recèle de belles fulgurances et notamment un morceau de toute beauté : “GOVERNMENT CAME” (9980.0kHz 3617.1kHz 4521.0 kHz), avec un décollage prévu à 4’35.

5/ Helvetia – Essential Aliens (chronique)
Depuis la fin de Duster, Jason Albertini enchaîne les sorties avec Helvetia. Les derniers albums chez Joyful Noise, notamment This Devastating Map, étaient particulièrement réussis, celui-là s’insinue dans notre esprit jusqu’à ne plus le quitter. On en viendrait presque à porter un drap sur la tête !

4/ Part Chimp – Drool
Depuis la réactivation du groupe en 2016, Part Chimp continue son bonhomme de chemin, sous les radars, malgré une constance qualitative dans ses livraisons et un style unique. Peut-être que cet opus permettra à un nouveau public de rejoindre ses admirateurs. En attendant, savourons cette dizaine de morceaux, parmi les meilleurs composés par le groupe anglais récemment.

3/ Quicksand – Distant Populations (chronique)
La mue pratiquée par Quicksand avait déjà fonctionné sur moi pour le précédent opus (Interiors, 2017), celui-là est tout aussi maîtrisé et inévitable, rien à redire, si ce n’est usez-le jusqu’à en avoir les oreilles qui saignent !

2/ Danny Elfman – Big Mess
Il n’est pas peu dire que cet album était à la fois attendu de pied ferme et complètement inattendu à son annonce. Le retour d’Elfman au rock fou, débridé, joué à cent à l’heure, débordant sur tous les genres et fusions musicales possibles et imaginables.

1/ Chris Brokaw – Puritan (chronique et interview)
La classe rock de l’année ! La légende Brokaw sort un énième album solo à son image, flamboyant, labyrinthique, où l’on se perd avec plaisir dans mille et une idées, mystères et replis de pure beauté.

Meilleurs EPs : SUSS – Night Suite, Robin Guthrie – Mockingbird Love, Wonderflu – Long Distance, Human Impact – EP01, A Place to Bury Strangers – Hologram

Rééditions ou sorties inédits/posthume : Anita Lane – Sex O’Clock, Swell Maps – Mayday Signals, Unsane – Improvised Munitions & Demo

Meilleurs concerts : Brian Eno & Roger Eno @ The Acropolis (Grèce – Athènes), Bauhaus @ Alexandra Palace (Londres) / Caetano Veloso @La Philharmonie (Paris) / Ausgang @ Le Centre Pompidou (Paris), Nick Cave & Warren Ellis @La Salle Pleyel (Paris)

Sonicdragao

Deuxième année complète en tant que chroniqueur de votre webzine préféré. J’aurais pu faire un top 50 (maybe 60) avec tout ce qui m’est passé entre les oreilles en 2021. A regrets, j’ai dû écarter de belles surprises au rayon des retours en forme (Idles, The Besnard Lakes, Clap Your Hands and Say Yeah, Ty Segall, Yann Tiersen…). J’ai snobé la scène branchouille british (trop court le Black Country New Road, pas mal Squid et Black Midi ouch…) et sans doute pas assez écouté les chouettes disques de Goat Girl, Arabrot, Sons of Alpha Centauri, Colleen Green et Shannon Lay. Mais le rock à tendance instrumentale était le plus fort avec une bonne dose de post-un peu tout à bases de gros riffs et/ou de 6 cordes aventureuses.

Mention spéciale à la scène française – quand même 10 groupes dans mon top final – et un gros big up pour les disques non retenus à la primaire frenchy : Hoorsees, Choir, Pleine Lvne, We Hate You Please Die, Pepper White…

À nous 2022 ! Portez-vous bien !

Plus que d’habitude et plus que jamais…  Keep rockin’ in the free world !

25/ Mendelson – Le Dernier Album (chronique)
La fin d’un groupe. Telle qu’il l’a décidé. Dans la dignité et avec classe. Et bordel, « Algérie » quoi !

24/ Little Jimi – The Cantos
Très belle découverte heavy-psyché que ce trio bordelais signé chez MRS Red Sound Records, le label des excellents Mars Red Sky.

23/ Lou Barlow – Reason To Live (chronique)
Lou Barlow et sa guitare en bois. Il a égayé mon confinement 2020 avec ses lives choupinous en famille. En 2021, il sort une collection de chansons douces et rayonnantes. Very good reason to live. Lou 17 – Covid 0.

22/ Raoul Vignal – Years In Marble
Pas écouté beaucoup de folk en 2021. Mais difficile de passer à côté de cette pépite. Attention, c’est beau.

21/ Johnny Mafia – Sentimental (chronique)
La meilleure collection de bombinettes so 90’s made in France de l’année.

20/ Special Friend – Ennemi Commun (chronique)
Encore une belle réussite signée chez Howlin’ Banana ! Duo franco-américain qui rejoue les grands duos-couples de l’indie rock US (Low, Yo La Tengo). Dentelle noisy mélodique.

19/ Stone From The Sky – Songs From The Deepwater (chronique)
Mon top 2021 est placé sous le signe du rock instrumental. Alors quand on y rajoute en plus une bonne dose de stoner. H.E.A.V.Y.ve les murènes !

18/ Mogwai – As The Love Continues (chronique, interview)
Les écossais reviennent en forme avec un album à la patte mélodique redoutable.

17/ Emma Ruth Rundle – Engine Of Hell (chronique)
Arrivé tard dans l’année, nul doute que sinon il aurait grimpé plus haut dans mon top. Heartbreaking.

16/ Dinosaur Jr – Sweep It Into Space (chronique)
J’avais prévu de le mettre plus bas dans mon top, en vous parlant de la prod et de l’artwork. Et puis je l’ai réécouté. J Mascis, c’est quand même un putain de magicien. Trouvez-moi un autre groupe qui sort un album de ce niveau 36 ans (!) après son premier. J never rust. Y’a Guy qui gueule dans l’oreillette : QUOI, seulement 16!

15/ Aalborg – And This Is How… (chronique)
Avec deux membres des excellents Untitled with Drums, une solide collection de titres braconnant sur les terres du post-rock et du shoegaze. À ce niveau-là, ça s’appelle le talent. Made In France.

14/ It It Anita – Sauvé (chronique et interview)
Cette jeunesse (sonique) dorée redonne un bon coup de latte noise à une scène belge qu’on n’oublie pas. 2021 est Sauvé.

13/ Chris Brokaw – Puritan (chronique et interview)
Le seul défaut de ce disque ? Il est trop court. Mais bientôt en concert dans une chouette soirée de février préparée par le rédac-chef de votre webzine préféré.

12/ King Buffalo – The Burden Of Restlessness
L’an dernier, c’était un Lord dans mon top, cette année c’est un King ! Heavy Rock spatial, massif et riffesque avec une subtile vibe 70’s. Par contre, je préfère les artworks de Pink Floyd.

11/ Low – HEY WHAT (chronique et interview)
Un des albums qui m’a le plus impressionné au niveau du son dès la première écoute. Abrasif, déroutant, mais diaboliquement addictif. Et quelles harmonies vocales !

10/ FACS – Present Tense (chronique et interview)
Comme pour Low, une claque sonore. Qui défonce tout le post-punk british, avec une main dans le dos, les yeux bandés. La BO sombre et hypnotique du 2021 dystopique.

9/ Indigo Sparke – Echo (chronique)
Une chronique superbe de Max Lardin au départ. Un artwork à tomber amoureux. J’ai essayé de résister. Mais je suis faible. Après Emily Jane White en 2019, Isobel Campbell et A.A. Williams en 2020, c’est la voix de sirène d’une australienne qui m’a fait chavirer en 2021. Ah, les envolées de « Carnival » ! La chialade !

8/ Gojira – Fortitude (chronique)
Histoire de pas mourir idiot… en 2021, je découvre Gojira (Merci Yann Giraud). Pas sur leur meilleur album m’a-t-on dit. Mais suffisamment bon pour gagner un nouveau fan. À deux doigts de me laisser pousser les cheveux et de prendre une place pour le Hellfest, tiens.

7/ L’Envoûtante – Espoir Féroce (chronique)
Espoir Féroce. Parce que c’est ce qu’il nous reste, dans une France au bord de l’abîme. Ce qui nous anime toujours. Merci au duo palois de l’avoir si bien mis en paroles et en musique. On se sent moins seul.

6/ Turnstile – Glow On (chronique)
LA collection de tubes en or massif de 2021. Addictif et bien plus subtil qu’il n’y parait. Je tiens mon nouvel hymne pour le camping des Eurocks ! « Now it’s a Holiday ! » « I wanna celebrate ! »

5/ L’Effondras – Anabasis (chronique)
Raoul Vignal revient dans ce top et dans cet excellent trio qui signe un album de post-rock (?) aventureux et intense, entre ombre et lumière. Au milieu de la tempête.

4/ Godspeed You! Black Emperor – G_d’s Pee AT STATE’S END ! (chronique)
Godspeed en forme, c’est Top 5 et pis c’est tout. Et bon, la montée de « Cliffs Gaze / cliffs’ gaze at empty waters’ rise / ASHES TO SEA or NEARER TO THEE », c’est le meilleur antidépresseur (avec le chocolat). Qui restaure la foi en l’humanité. En 2021, ce n’est pas une mince performance. OUR SIDE HAS TO WIN.

3/ Bruit – The Machine Is Burning And Now Everyone Knows It Could Happen Again (chronique)
L’effet de surprise a joué pour que ce groupe toulousain dame le pion aux canadiens de GY!BE dans mon classement. Post-rock orchestral de haut vol avec en toile de fond l’urgence climatique. Magistral.

2/ Prosperina – Flag
Des gallois qui citent Orwell en 2021 (« Boot »). Un heavy rock aventureux qui dépasse les conventions du stoner canal historique. Parfait.   

1/ Yawning Sons – Sky Island (chronique)
J’ai découvert ce groupe grâce à un mail (thanks Jonathan Lopez). J’ai hésité longtemps à le mettre sur la plus haute marche. Mais il coche finalement toutes les cases. Artwork. Guitares. Harmonies vocales. Et cet appel envoûtant des grands espaces. Le Post-Desert-Rock.

Bastien Bichel aka Rob Veneto (l’équipe technique)

15/ L’Effondras – Anabasis (chronique)

14/ HTRK – Rhinestones


13/ Loscil – Clara


12/ Quicksand – Distant Populations
(chronique)

11/ Tomaga – Intimate Immensity

10/ Dummy – Mandatory Enjoyment

9/ Dean Blunt – Black Metal 2

8/ Beautify Junkyards – Cosmorama

7/ Chris Brokaw – Puritan (chronique et interview)

6/ Whispering Sons – Several Others (chronique)

5/ Iosonouncane – IRA

4/ Vanishing Twin – Ookii Gekkou

3/ The Notwist – Vertigo Days (chronique)

2/ Low – HEY WHAT (chronique et interview)

1/ Arab Strap – As Days Get Dark (chronique et interview)


Meilleur concert : Arab Strap @ Barrowland Ballroom (Glasgow). Histoire de me la péter.

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