Tops Albums 2014
Nous y sommes. Il est temps d’acheter le foie gras, les huîtres, le champagne… et quelques disques ! On aurait pu penser que 2014 serait une année moins riche musicalement que 2013 mais finalement à l’heure des rétrospectives, force est de constater qu’il y a eu du lourd cette année. A tel point qu’il a parfois été compliqué de faire des choix. Dénué de tout sens du collectif, on vous livre chacun notre top perso.
Les plus flemmards d’entre vous trouveront la playlist 2014 tout en bas de cette page, c’est notre cadeau de Noël à nous.
Le top de JL (un homme fier qui parle de lui à la troisième personne et fait des tops 25 pour étaler son érudition)
25/ Beck – Morning Phase
Beck n’atteindra sans doute plus les sommets de son début de carrière mais il n’a certainement pas fini de nous abreuver en belles mélodies comme sur ce chouette album apaisé. LA CHRONIQUE
24/ High Tone – Ekphrön
Sans maîtrise, la puissance n’est rien. Avec High Tone on découvre qu’on est capable d’apprécier le dubstep. Un groupe qui ne fera décidément jamais rien comme les autres. C’est aussi pour ça qu’on les aime. LA CHRONIQUE
23/ C’Mon Tigre – C’Mon Tigre
Remarquable première œuvre de ce collectif dont on ne sait quasiment rien. On sait au moins qu’ils sont chez Africantape, ce qui est déjà un gage de qualité. Et à vue de nez ce sont des gens qui apprécient voyager. LA CHRONIQUE
22/ Warpaint – Warpaint
Warpaint signe un bel album malgré un léger goût d’inachevé. Quand on entend un morceau aussi beau que « Love Is To Die », on ne peut qu’en demander plus. LA CHRONIQUE
21/ Sage Francis – Copper Gone
Sage nous avait manqué. Et qu’on se rassure il n’a pas changé. Si Copper Gone n’est pas un sommet de sa discographie, il écrase largement la concurrence. Mais peut-on vraiment parler de concurrence avec un type pareil ? LA CHRONIQUE
20/ John Garcia – John Garcia
Après Vista Chino l’an dernier, John revient titiller les nostalgiques de Kyuss. Espérons que le vieux coyote du désert ne se lasse jamais de brailler et de distribuer des calottes. LA CHRONIQUE
19/ French For Rabbits – Spirits
French For Rabbits convoque les esprits et nous murmure aux oreilles des mélodies raffinées à écouter devant la cheminée. Avec des disques de cette beauté, on aimerait presque que l’hiver dure plus longtemps. LA CHRONIQUE
18/ Young Widows – Easy Pain
Violence sourde, bruits déstabilisants, ambiance de fin du monde… Ces jeunes veuves doivent se fendre la poire devant Walking Dead ! LA CHRONIQUE
17/ Asocial Club – Toute Entrée Est Définitive
Le rap français a encore des choses à dire, il suffit juste de regarder au bon endroit. Attention ces gens-là sont énervés. En anglais on appelle ça du REAL HIP HOP. LA CHRONIQUE
16/ Real Estate – Atlas
Le bonheur en musique. LA CHRONIQUE
15/ La Canaille – La Nausée
Le rap français a encore des choses à dire (bis). Et dans son registre inimitable, la plume de Marc Nammour n’a pas d’égal. On aimerait que le message se propage : « c’est la Canaille et bien j’en suis ». LA CHRONIQUE
14/ Minot – Equal/Opposite
On attendait impatiemment le nouveau Mogwai et finalement ce sont ces petits nouveaux, pas tout à fait inconnus au battaillon (ex-Monument Of Masses) qui livrent l’album post-rock de l’année. Et de loin. LA CHRONIQUE
13/ We Insist! – We Insist!
Les We Insist! ne sont plus vraiment les mêmes qu’à leurs débuts, leur musique s’en ressent. Mais elle n’a jamais semblé si cohérente et aboutie. LA CHRONIQUE
12/ Wonderflu – What’s Inside The Heart Of Seashells
Wonderflu a beaucoup écouté Pixies et Pavement. Ça s’entend. Mais en 2014 quand Malkmus sort un album solo et les Pixies reviennent, c’est bien leur premier album qu’on s’écoute en boucle. A un moment donné, il faudra bien que le monde s’en rende compte. (chroniques What’s Inside, The Heart Of Seashells)
11/ Allah-Las – Worship The Sun
Vous reprendrez bien un cocktail ? C’est Allah-Las qui régale. Le soleil à la maison, 12 mois par an. LA CHRONIQUE
10/ Thurston Moore – The Best Day
Thurston est nostalgique, on le serait à moins. Alors il écrit la suite de la discographie de Sonic Youth avec Steve Shelley. Tant pis pour Lee Ranaldo et Kim Gordon, ils avaient qu’à être là. Si ça peut leur donner des idées… LA CHRONIQUE
9/ J Mascis – Tied To A Star
Maître Mascis avait du temps libre cette année, il a donc décidé de nous en remettre plein la vue avec sa seule guitare acoustique. C’est pas nous qui allons nous en plaindre. LA CHRONIQUE
8/ EZ3kiel – Lux
Qu’ils soient 6 (avec Hint), 14 (EZ3kiel Extended), 60 (avec un orchestre symphonique) ou 3 comme aujourd’hui, EZ3kiel ne tarira jamais sa soif d’expérimentations. Et on ne les remerciera jamais assez pour ça. LA CHRONIQUE
7/ The Afghan Whigs – Do To The Beast
Frank Black devrait s’inspirer de Greg Dulli. Le bougre signe, 16 ans après, un album aussi essentiel que l’ensemble de la discographie des Afghan Whigs. Chapeau bas m’sieur. LA CHRONIQUE
6/ Cloud Nothings – Here And Nowhere Else
On pouvait reprocher le manque d’homogénéité de Attack On Memory. Ici c’est tout le contraire. 8 titres power pop punkisants synonymes d’autant de tubes imparables. LA CHRONIQUE
5/ Zenzile – Berlin
Ne jamais enterrer Zenzile… Après près de vingt ans de carrière, les angevins se remettent une fois de plus en question en s’inspirant cette fois de la capitale allemande. Ce qui donne lieu à une merveille instrumentale. Danke shöne. LA CHRONIQUE
4/ Jessica93 – Rise
On ne peut désormais plus parler de surprise. Dans la continuité parfaite de Who Cares, Rise poursuit l’implacable ascension du garçon. Jusqu’où ira-t-il ? LA CHRONIQUE
3/ Ty Segall – Manipulator
Lui aussi a bénéficié d’une hype soudaine (sans commune mesure avec celle de Jessica93). Vu son talent, c’est tout sauf immérité. Quelque chose nous dit qu’il a encore un paquet de tubes dans la besace… LA CHRONIQUE
2/ Gallon Drunk – The Soul Of The Hour
Album monstre. Entre blues crépusculaire (James Johnston n’a pas collaboré avec Nick Cave pour rien), punk rageur, saxos grandiloquents, Gallon Drunk nous fait la totale et on en est encore tout chamboulé. LA CHRONIQUE
1/ Sun Kil Moon – Benji
Lui fait peu ou prou, toujours pareil. Il chante ou parle, on ne sait pas vraiment, fait presque passer l’aspect mélodique au second plan (ça c’est ce qu’on croit au début), raconte sa vie, parle de morts tout au long de l’album… mais dieu que c’est beau ! Mr Kozelek vous êtes un génie ! LA CHRONIQUE
Le top d’El Padre (un père qui n’écoute pas du Michel Sardou)
10/ Foo Fighters – Sonic Highways
Ce disque ne convaincra pas ceux qui n’accrochent pas avec ce que fait l’ex-batteur de qui vous savez, mais en revanche la démarche qui l’a amené à l’enregistrer est enthousiasmante. Chaque chanson enregistrée dans un studio mythique, s’accompagne d’un film mêlant histoire de la musique, bœuf avec légendes locales et enregistrement. Dave Grohl adore la musique et c’est pour ça que ce disque figure dans cette sélection. Passionnant !
9/ Pink Floyd – The Endless River
Comme l’an dernier avec Bowie, 2014 a vu le retour inespéré de vieilles gloires. Avec cette rivière sans fin Pink Floyd ne réinvente rien mais ne le cherche pas non plus. Fidèles à leur légende, ils livrent une musique idéale pour le yoga, la méditation ou le recueillement. Forcément planant ! LA CHRONIQUE
8/ Temples – Sun Structures
Un des coups de cœur de l’année. Cette bande de gamins irrévérencieux a claqué quelques morceaux aux guitares aériennes paraissant sortis des nimbes des sixties embrûmées qui filent une pêche d’enfer. Enthousiasmant ! LA CHRONIQUE
7/ EZ3kiel – Lux
Le groupe réduit à un trio batterie-basse-guitare séduit avec un disque aux tonalités post rock très puissant. Une claque tant visuelle (sur scène) que sonore. Après six ans de pose studio, ils reviennent avec de l’énergie à revendre et d’une grande puissance en concert. Percutant ! LA CHRONIQUE
6/ Zenzile – Berlin
Rien à voir avec le chef-d’œuvre de Lou Reed mais dans un tout autre genre, une splendeur. Cette bande son à la basse poussée en avant (marque de fabrique), aux claviers, cuivres et percussions funky invite à la fête et la danse. LA CHRONIQUE
5/ Parquet Courts – Sunbathing Animal
Troisième album du gang, cet animal-là a du chien. Hymnes punk rock, balancés pied au plancher (le titre éponyme) ou longues balades éthérées, ce disque regorge d’énergie et de classe. LA CHRONIQUE
4/ White Fence – For The Recently Found Innocent
Tim Presley, le grand pote de Ty Segall (qui l’accompagne ici) a balancé une des bombes psychés aux résonnances sixties de l’année, qui alterne rocks puissants et ballades sublimes. Revigorant ! LA CHRONIQUE
3/ Woods – With Light And With Love
Amour et lumière transparaissent dans ce disque. Dès les premières notes de slide guitar sur “The Shepherd”, l’affaire est entendue, on est conquis. Une merveille de friandise pop-rock aux guitares scintillantes, et une des flamboyances de l’année sur le titre éponyme. LA CHRONIQUE
2/ Ty Segall – Manipulator
L’hyperactif qui truste les pages d’Exit et mobilise les membres de la rédac dans ses concerts a frappé très fort avec son dernier opus. Quelques classiques immédiats et de l’énergie à revendre font qu’il aurait pu (dû ?) être premier mais comme il n’en faut qu’un ! LA CHRONIQUE
1/ Robert Plant – Lullaby And… The Ceaseless Roar
Le vieux fauve rugit encore et revient avec un putain de disque qui est un mélange jouissif de toutes les influences qui ont guidé depuis toujours son parcours. Ce disque est une merveille et Plant un géant. LA CHRONIQUE
Le top de BCG (un homme plein de surprises, vous ne devinerez jamais son album de l’année)
10/ The Afghan Whigs – Do To The Beast
Il y a à boire et à manger dans le dernier Afghan Whigs, mais c’est un peu leur marque de fabrique. Au final, si certains morceaux ne sont pas aussi convaincants que d’autres, on peut dire dans l’ensemble que c’est un retour réussi. LA CHRONIQUE
9/ The Vaselines – V For Vaselines
Sans doute le moins bon album des Vaselines, mais c’est un tel plaisir de les retrouver à chaque fois, et leur pop déjantée est tellement au-dessus de ce qui se fait ailleurs, qu’il mérite de figurer dans ce top.
8/ Orgasmic & Fuzati – Grand Siècle
Un peu trop électro à mon goût, mais les textes du MC restent originaux, percutants et pertinents. Ce qui se fait de mieux en rap français. LA CHRONIQUE
7/ King Buzzo – This Machine Kills Artists
Buzzo n’est pas Mascis, mais son album solo est néanmoins une réussite. Peu d’artistes noisy ont eu le courage de le faire, et peu l’ont fait avec autant de talent. La classe. LA CHRONIQUE
6/ Thurston Moore – The Best Day
Thurston Moore nous fait du Sonic Youth. Et il le fait bien. Que demander de plus ? LA CHRONIQUE
5/ King Tuff – Black Moon Spell
Pas aussi bon que son dernier album, certes, mais quand on s’y replonge, on constate que le nouveau King Tuff est plutôt réussi, plein d’excellents morceaux, et bien au-dessus des productions “garage rétro psyché fuzzy” qui pullulent ces derniers temps. LA CHRONIQUE
4/ Vaporland – Vaporland
Un super groupe de Seattle passé totalement inaperçu qui montre, s’il était besoin, que les artistes de cette ville ont autre chose à proposer que du punk dépressif revu à la sauce Black Sabbath mixé par Jack Endino. Bon, ok, c’est quand même mixé par Jack Endino.
3/ Wonderflu – What’s Inside The Heart Of Seashells ?
Les parisiens démontrent à la fois qu’ils sont capables de tenir la route sur tout un album et qu’ils sont le meilleur groupe de la capitale. Le tout sans même le savoir. La classe (bis). (chroniques What’s Inside, The Heart Of Seashells)
2/ Cloud Nothings – Here And Nowhere Else
En toute honnêteté, c’est ce disque qui mériterait d’être en tête du podium. Dylan Baldi réussit à pondre un disque qui se révèle avec le temps meilleur qu’Attack On Memory, ce qui ne paraissait même pas envisageable. Un seul titre en dessous du lot et des morceaux qui vous resteront longtemps dans la tête. LA CHRONIQUE
1/ J Mascis – Tied To A Star
Un choix pas très objectif, je l’admets. J Mascis est un génie, point. Tant qu’il ne sort pas des albums avec simplement des solos de guitare, il sera toujours premier dans mon top. Après tout, qui cherche de l’objectivité dans ce type de classements ? LA CHRONIQUE
Le top d’ET (une femme qui n’a rien d’une martienne)
15/ Cloud Nothings – Here And Nowhere Else
Cet album est cool bien que quelque peu répétitif. Mais bon comme “Psychic Trauma” est devenu mon hymne de l’année il se doit d’être dans le Top 2014. LA CHRONIQUE
14/ Minot – Equal/Oposite
Le Post Rock c’est la vie. Minot s’appuie sur une session rythmique du feu de dieu et nous transporte vers l’infini et au delà. Quelle puissance ! LA CHRONIQUE
13/ French for Rabbits – Spirits
Le duo néo-zélandais n’a pas fini de nous charmer. On se laisse très facilement bercer par les douces mélodies qui compose le mélancolique Spirits. Une belle découverte. LA CHRONIQUE
12/ Tuatara – Underworld
Ça y est mes légendes Barrett Martin et Mike McCready reforment Tuatara avec leur bande de Seattle et nous font le plaisir de revenir nous hanter avec un disque instrumental hautement spirituel. Underworld nous propose 20 escales aux 4 coins du monde qui rythment un album mystérieux et enchanteur. LA CHRONIQUE
11/ The Afghan Whigs -Do To The Beast
C’est à se demander comment The Afghan Whigs fait pour ne pas passer en boucle sur les ondes. Cet album est une véritable boîte à tubes bien que la première partie soit plus convaincante que la deuxième, plus monotone. LA CHRONIQUE
10/ Thurston Moore – The Best day
Sonic Youth is back. L’entraînante “Speak To The Wild” propulse Thurston et sa bande direct dans le top 10. Génialissime. LA CHRONIQUE
9/ Wonderflu- What’s inside The Heart Of Seashells
On scrute maintenant chacune de leurs sorties avec impatience et on n’est jamais déçu, ce sont là les deux EP indie rock de l’année ! Tellement court qu’on se les écoute en boucle inlassablement. (chroniques What’s Inside, The Heart Of Seashells)
8/ Young Widows – Easy Pain
Un album oppressant et destructeur comme on les aime. LA CHRONIQUE
7/ Interpol – El Pintor
On n’attendait pas grand chose de cet album. La surprise en fut d’autant plus grande et belle ! L’univers sombre d’Interpol est toujours présent et ils ont enfin retrouvé le second souffle qui leur faisait défaut depuis belle lurette. Un album inspiré et terriblement addictif. LA CHRONIQUE
6/ Christian Löffler – Young Alaska
A Forest sorti en 2012 nous avait bouleversé. Young Alaska nous fait le même effet. Entre house et électronica, le jeune DJ allemand nous emmène cette fois vers des terres plus sauvages. Quel agréable bol d’air frais !
5/ Allah-Las – Worship The Sun
Quel plaisir à chaque écoute de voyager dans le temps au rythme des guitares psychées et sensuelles d’Allah-Las. Mon coup de cœur, la fabuleuse “Yemeni Jade”. De l’amour, du soleil et des guitares. Que du bonheur ! LA CHRONIQUE
4/ Tycho – Awake
Encore du soleil ! Celui-ci est omniprésent sur les différents artworks du graphiste ISO50 aka Tycho. Sur Awake c’est un soleil colorée qui reflète parfaitement le contenu de cet album. Les synthés célestes accompagnent guitare, basse et batterie dans une atmosphère douce et épurée. À écouter cocktail à la main devant un magnifique sunset.
3/ Zenzile – Berlin
Changement de style, cette fois Zenzile nous emmène dans un univers où les guitares prennent le devant pour notre plus grand plaisir. Ils signent avec Berlin l’un de leurs meilleurs albums. LA CHRONIQUE
2/ Sun Kil Moon – Benji
Entre premier baiser, décès brutal de sa tendre cousine Carissa et hommage à ses parents, Mark Kozelek nous dévoile ses instants de vie tout au long d’un album captivant et bouleversant. LA CHRONIQUE
1/ Gallon Drunk – The Soul Of The Hour
Avec plus de 20 ans de carrière, les londoniens de Gallon Drunk n’ont donc pas fini de nous surprendre. L’hypnotique The Soul Of The Hour, 9ème album du groupe (!) est incontestablement le coup de cœur de cette année 2014. LA CHRONIQUE
Le top de M.A (un homme qui aime les chansons courtes et bordéliques et livre donc un top 5 totalement désordonné)
The Lords Of Altamont – The Lords Take Altamont
Quand les Lords rendent hommage aux groupes qui ont fait le festival d’Altamont en 1969 cela débouche sur une pure décharge d’hard-psyché rock. Avec des reprises des Stones, du Jefferson Airplane, ou même de Santana, la prise de risque était grande et les Seigneurs s’en sortent à merveille. Plus que de payer leur tribut à l’histoire du rock and roll, ils célèbrent également leurs 15 années de carrière avec tous les mecs ayant joué dans le groupe (une bonne quinzaine) réunis. Vivement les 15 prochaines années.
The X-Ray Harpoons – Get Attuned To Our Tyme
Les Harpoons, outre le fait d’avoir le nom le plus classe croisé depuis bien longtemps, réussissent le tour de force de nous replonger dans ce qui se faisait de mieux dans le 60’s anglo-saxon. Alors qu’ils viennent de Cologne et qu’on est en 2014. Vivement la prochaine soirée dansante.
The Cayman Kings – The Cayman Kings EP
L’un des groupes les plus excitants de la déjà très excitante scène lilloise. Les Cayman Kings manient la fuzz comme on le faisait dans les garages poussiéreux de l’Ohio en 1966, preuve assez claire de bon goût. Leur premier EP éponyme est une petite tuerie acidulée dispo ici. Vivement le premier LP.
Fuzzy Vox – On Heat
Les Joinvillais (le gentilé de Joinville le Pont, oui oui) de Fuzzy Vox ont passé l’année à défendre avec une énergie folle, en France et en Europe, leur excellent premier effort studio, On Heat. Petite bombe power pop influencée par le punk et le 60’s, l’album redonne espoir dans le rock français. Ce qui n’est pas évident. Vivement la consécration.
King Tuff – Black Moon Spell
Moins inspiré que son génial album éponyme de 2012, King Tuff nous refait le coup de son mélange glitter-garage-pop avec ce Black Moon Spell. Et ça fonctionne. Alors okay, Mister Tuff, tu arrives toujours à ponctuer ton album de véritables pépites immédiatement reconnaissables dans le marasme garage ambiant et donc t’as ta place dans le top, mais faudrait penser à ne pas trop t’endormir sur ta casquette ! Vivement (quand même) la suite. LA CHRONIQUE
Bon on ne va pas s’arrêter en si bon chemin, une dernière petite liste pour la déconne :
Les rééditions de l’année : Led Zep – I à IV (allez donc relire leur discographie), Sleater-Kinney – Start Together (7 premiers LP), The Afghan Whigs – Gentlemen, Pixies – Doolittle (allez donc relire leur discographie).
Les déceptions de l’année : Pixies – Indie Cindy : Si “What Goes Boom” est peut-être mon morceau de l’année (NDRC : le morceau est sorti l’an dernier mais on ne dira rien), le reste n’est vraiment pas à la hauteur. Le disque ne mérite pas l’opprobre dont il a fait l’objet, mais ne mérite pas tout à fait sa place dans la discographie des Pixies non plus. BCG LA CHRONIQUE
Mark Lanegan Band – Phantom Radio : Deux disques de suite qui ne sont pas bien convaincants, on en viendrait presque à s’inquiéter. Mark, fais-nous plaisir, lâche la synth pop, la variété et reviens à tes premiers amours. BCG LA CHRONIQUE
Mogwai (LA CHRONIQUE), Alt-J (LA CHRONIQUE), The Black Keys (LA CHRONIQUE), Aphex Twin (LA CHRONIQUE), Wu-Tang Clan (LA CHRONIQUE), Damon Albarn (LA CHRONIQUE), Eels (LA CHRONIQUE), Liars (LA CHRONIQUE).
Les concerts de l’année : Pearl Jam à Wuhleheide (Berlin, LIVE REPORT), Neil Young au Hyde Park (Londres), The Cure à l’Eventim Apollo (Londres), Ty Segall à La Cigale (Paris), EZ3kiel à l’EMB (Sannois).
Les révélations de l’année : French For Rabbits (chronique de Spirits), C’Mon Tigre (chronique de C’Mon Tigre), Volage (Chronique de Heart Healing)
La bouse de l’année : U2 – Songs Of Innocence
Les émissions radios de l’année : Voix de Garage sur trensmissions.ens.fr (tous les mercredis à 20h30 ou quand vous voulez en podcast) et la playlist rock indé de Christophe sur Radio Grand Brive (tous les lundis à 20h30).
Et enfin la playlist de l’année. Enjoy !