Tops albums 2016
Et voilà, c’est l’heure d’honorer la tradition. Les bons vieux tops albums dont tout le monde se fout mais que tout le monde lit quand même. Comme d’habitude ces “choix” n’engagent que leurs auteurs donc inutile de hurler au scandale. Il n’y a rien de plus subjectif. Après les tops par rédacteurs, vous trouverez celui de la rédaction (fruit d’un calcul savant) et deux-trois conneries.
A la vôtre et que 2017 soit aussi riche en bons albums (et moins en décès d’artistes majeurs, s’il vous plait…) !
Le top de JL
25/ Aesop Rock – The Impossible Kid
Certainement pas le meilleur album d’Aesop Rock, mais bien au dessus des rappeurs ricains à la mode qu’on nous vend comme des génies… LA CHRONIQUE
24/ Kim Jong 4 – Welcome To Pyongyang (Birthplace of The Great Leader Of Rock’n Roll) EP
Chez ExitMusik, on est les rois du copinage. Alors quand deux membres de l’équipe sortent un imparable EP punk, on le met bien en avant. Il ne leur reste plus qu’à percer en dehors de la Corée Du Nord. LA CHRONIQUE
23/ Johnny Mafia – Michel-Michel Michel
Non seulement ils ont le meilleur titre d’album de l’année mais en plus ils l’ont gorgé de tubes pas prises de tête et bien rentre dans le chou. A vous réconcilier du revival garage ! LA CHRONIQUE
22/ Burnside – Blue Ruins EP
Grunge is dead, mais il frétille encore. Dans les 90s Burnside aurait signé direct chez Sub Pop, aujourd’hui tout le monde s’en fout. C’est bien dommage. LA CHRONIQUE
21/ Car Seat Headrest – Teens Of Denial
On a sans doute fait un peu trop de bruit au sujet de ce Will Toledo. Mais il faut reconnaître qu’il sait écrire des chansons. La prochaine fois t’en fais des plus courtes, garçon, et on sera comblé. LA CHRONIQUE
20/ Dinosaur Jr – Give A Glimpse Of What Yer Not
Un album moyen de Dino reste un album largement au-dessus de la moyenne. Mais quand même pas au-dessus de tout, faut pas déconner BCG. LA CHRONIQUE
19/ Nothing – Tired Of Tomorrow
Entre rêverie shoegaze et violence grunge. La déprime est parfois si belle. LA CHRONIQUE
18/ Explosions In The Sky – The Wilderness
Album assez déroutant, ce qui est déjà une prouesse quand on parle de post rock. Ajoutez à cela quelques petits bijoux comme “Disintegration Axiety” ou “Logic Of A Dream” et vous tenez un disque très solide. LA CHRONIQUE
17/ Tim Presley – The Wink
Oubliez tous les apprentis psychés. Le Tim, lui, est perché pour de bon et connaît son affaire. Et tant pis si certains ne parviennent pas à le suivre dans son délire… LA CHRONIQUE
16/ Night Beats – Who Sold My Generation
Un cap a été passé dans la production et ce Night Beats est diablement efficace ! Avec ou sans psychotropes. LA CHRONIQUE
15/ Max Richter – The Leftovers saison 2
Une des meilleures séries de l’année. Et une superbe BO contemplative signée Max Richter.
14/ Jesu/Sun Kil Moon – Jesu/Sun Kil Moon
Le concept est simple : Justin Broadwick (Jesu donc, mais aussi Godflesh) cale des riffs de brute épaisse et Mark Kozelek raconte sa vie dessus. Comme les deux excellent dans leur domaine, ça donne un excellent album. Ce disque contient, en outre, un hommage sublime au fils de Nick Cave que même ce dernier pourrait lui envier… LA CHRONIQUE
13/ Mogwai – Atomic
Un Mogwai où les guitares ont été supplantées par les machines, ça aurait pu faire peur (souvenez-vous de Rave Tapes…). Mais finalement, on tient là une BO très homogène et surtout très aboutie. LA CHRONIQUE
12/ The Coral – Distance Inbetween
The Coral est une valeur sûre et cet album, un brin plus énervé qu’à l’accoutumée, ne déroge pas à la règle. LA CHRONIQUE
11/ USé – Chien d’La Casse
Passé chez Born Bad, USé ne s’est pas assagi pour autant et nous offre un album aussi épuisant que hautement addictif. LA CHRONIQUE
10/ David Bowie – Blackstar
On n’a pas fini de pleurer le grand David. Et le bonhomme s’est en plus offert le luxe de sortir par la grande porte avec un disque exigeant d’une sombre beauté. LA CHRONIQUE
9/ Warpaint – Heads Up
Warpaint s’est offert son plus gros single à ce jour, le putassier « New Song » qui, fort heureusement, ne reflète en rien la qualité de ce disque, dans la lignée du 2e album. LA CHRONIQUE
8/ The Madcaps – Hot Sauce
Les jeunes rennais sont toujours bien bloqués dans les 60s et pratiquent un garage-pop-surf qui pourraient n’être que gentiment récréatif, s’ils n’avaient pas le chic pour composer des mélodies qui restent collées aux basques toute une année. Au moins. LA CHRONIQUE
7/ Frustration – Empires Of Shame
Frustration continue son sans faute, entre morceaux post-punk (ou punk tout court ?) bien rageurs et cold wave comme on l’aimait du côté de Manchester dans les 80s. Réfractaires s’abstenir, amateurs se réjouir. LA CHRONIQUE
6/ Thee Oh Sees – A Weird Exits
Quand tout le monde en a sa claque du garage, John Dwyer ajoute une pincée de krautrock pour rendre la marmite encore plus explosive. Et personne ne la ramène. LA CHRONIQUE
5/ A Tribe Called Quest – We Got It From Here… Thank You 4 Your Service
Tant de grands artistes nous ont quitté en 2016 que peu de gens pensent à pleurer Phife Dawg en cette fin d’année. Pourtant quand on voit ce dont étaient encore capables les mythes du boom bap, il y a de quoi chialer des jours durant. LA CHRONIQUE
4/ Nick Cave – Skeleton Tree
Nick n’a jamais été un joyeux drille, alors un disque qui fait suite au décès brutal de son fils ne présumait rien d’une partie de rigolade. Même s’il est bien difficile de faire abstraction du contexte, ce Skeleton Tree est à prendre pour ce qu’il est : un bijou de plus dans son immense discographie. LA CHRONIQUE
3/ Saul Williams – MartyrLoserKing
J’avais un peu perdu de vue Saul Williams depuis ses deux (fantastiques) premiers albums. Le monsieur conserve une plume inégalée et les instrus, fortement teintées d’électronique, font mouche. Un grand cru pour un grand bonhomme. LA CHRONIQUE
2/ Troy von Balthazar – Knights Of Something
Comme d’habitude, Troy nous touche au cœur avec ses compos minimalistes de toute beauté. Et Troy s’est même trouvé un petit joujou (le Tascam 388 pour les amateurs) qui sied formidablement à ses petites comptines à écouter à Noël, mais aussi à Pâques ou en plein été sous les cocotiers. LA CHRONIQUE
1/ Radiohead – A Moon Shaped Pool
Je n’aurais pas été fâché longtemps avec Radiohead. Le temps d’un disque, The King Of Limbs, pas franchement passionnant. Mais tout est revenu dans l’ordre avec ce disque somptueux d’une grande richesse. LA CHRONIQUE
Le top de JR
10/ Banks – The Altar
Seulement 3 ans se sont écoulés depuis son tout premier EP, Banks a su créer un univers musical propre à elle, et livre un très bon deuxième album.
9/ Saul Williams – MartyrLoserKing
Le retour en force de Saul Williams. Comme à l’accoutumée le poète rappeur pose ses textes engagés sur des prods de qualité. L’album qui aura le plus capté mon attention depuis l’éponyme sorti en 2004. LA CHRONIQUE
8/ Metallica – Hardwired… To Self-Destruct
Après plusieurs écoutes, je trouve cet album plutôt bon, dommage que certains morceaux soient beaucoup trop longs…
7/ A Tribe Called Quest – We Got it from Here… Thank you 4 your Service
Voilà un retour sur lequel je n’aurai pas parié un max, malgré mon estime pour ce groupe. Je me suis trompé et je m’en réjouis car cet album est somptueux et clôture avec brio une carrière exemplaire. LA CHRONIQUE
6/ Warpaint – Heads Up
Warpaint est capable de tout, même de nous faire l’une des plus grosses frayeurs musicales de cette année avec son premier single « New Song », véritable ovni au sein de ce Heads Up de toute beauté. On leur pardonne ce grand écart, qui aura permis de les mettre au devant de la scène et ça c’est bien mérité. LA CHRONIQUE
5/ Deftones – Gore
Apres Koi No Yokan sorti 4 ans plus tôt, Deftones avait placé la barre haut, et forcément ce que je craignais s’est produit, Gore n’atteint pas le degré d’excellence de son prédécesseur, malgré la présence des génialissimes « Hearts/ Wires » et « Phantom Bride ». LA CHRONIQUE
4/ Nothing – Tired of Tomorrow
Conquis par le premier extrait que j’ai entendu de cet album « Eaten By Worms », j’ai mis un peu plus de temps à savourer les différentes facettes de ce disque qui, une fois digéré, se révèle brillant. LA CHRONIQUE
3/ Cult Of Luna & Julie Christmas – Mariner
Profond, lourd et puissant, le son des suédois ne déroge pas à la règle, Johannes Persson partage le micro à cette occasion avec Julie Christmas, on en prend plein les oreilles et on en redemande.
2/ Dinosaur Jr – Give a Glimpse of What Yer Not
D’abord enthousiasmé par les titres “I Walk for Miles” et “Love is…”, il m’aura fallu plusieurs écoutes avant d’apprécier à sa juste valeur l’album dans son intégralité. Excellent cru 2016. LA CHRONIQUE
1/ Radiohead – A Moon Shaped Pool
Décidément Thom Yorke et sa bande n’en finissent pas de ravir nos tympans, plus de 20 ans de carrière au compteur et un neuvième album studio de très grande classe. LA CHRONIQUE
Le top d’El padre
Hors classement : Pink Floyd – The Early Years
Livraison classieuse d’inédits de la meilleure époque du Floyd, qui, on ne le dira jamais assez (en tout cas moi je le dis) est un des groupes majeurs de la musique pop/rock et une influence pour de nombreux groupes d’aujourd’hui. Demandez à John Dwyer ou Jacco Gardner par exemple. Des premiers singles géniaux (“See Emily Play”, “Mathilda Mother”) aux premières envolées psychédéliques (“Cymbaline”, “Green Is The Color”), et deux grosses claques, une version live de “Embryo” et “Atom Heart Mother” débarrassé de ses boursouflures assez indigestes de l’album studio. A découvrir/re-découvrir. Intemporel.
10/ The Lemon Twigs – Do Hollywood
Deux petits génies adoubés par les doux dingues de Foxygen. Deux frangins qui ont ingurgité toutes les sixties, et sont capables de signer un album au son résolument vintage totalement décoiffant.
9/ Woods – City Sun Eater in the River of Light
Deux ans après l’excellent With Light And With Love, The Woods reviennent avec un épatant nouvel album. Porté par la voix de falsetto de Jeremy Earl et la guitare toujours impeccable leur musique toujours proche d’un folk rock lumineux s’est ici enrichie de cuivres, et s’envole sur de longues plages teintées de reggae “Sun City Creeps”, “City At All”, voire jazzy “The Take”. De nouvelles couleurs musicales qui enrichit incontestablement leur palette. Ces nouveaux titres trouvent une place de choix dans le répertoire du groupe sur scène. Une réussite. LA CHRONIQUE
8/ Radiohead – A Moon Shaped Pool
Thom Yorke de retour. On ne l’attendait plus. 4 longues années d’attente depuis le décevant King Of Limbs. “Burn The Witch” redore le blason, même si on n’atteint pas les sommets d’In Rainbows, dernier grand disque à ce jour. Quelques fulgurances (“Ful Stop”) ou moments de grâce (“The Numbers”, “Present Tense”), quelques moments chiants aussi (“Daydreaming”) durant lesquels Thom semble le seul à prendre plaisir. Au final, un disque mitigé sur lequel on tutoie les sommets, mais par moments seulement. Dommage. LA CHRONIQUE
7/ The Limiñanas – Malamore
Le couple perpignanais revient avec Malamore, disque truffé de références sixties. Biberonnés au garage rock, aussi bien qu’à Gainsbourg ou Morricone, les Limiñanas depuis leur premier album (2009) ont affuté leurs lames. Avec ses mélodies et rythmique accrocheuses, textes désopilants (“El Beach”,”Prisunic”) ou envolées psychées (“Zippo”, “The Train Creep A Loopin”), ce disque est bien sous tous rapports.
6/ PJ Harvey – The Hope Six Demolition Project
La belle brune anglaise de retour avec ce disque un peu coincé aux entournures, un peu lourd par moments, mais lorsque la charismatique PJ est sur scène avec sa troupe (brass band, guitares et percussions), ce disque prend son envol. Et “The Wheel” devient dantesque ! LA CHRONIQUE
5/ The Coral – Distance Inbetween
Eux c’est la classe. Nouvel album qui ne changera rien à leur sort malheureusement, mais un grand disque. Alternance de morceaux pêchus et de ballades à tomber raides. Encore un disque que vont choyer de nombreux musicos anglais (suivez mon regard). LA CHRONIQUE
4/ Dinosaur Jr – Give A Glimpse Of What Yer Not
Le dernier album de Dino n’est pas le meilleur de leur discographie. Je préfère notamment le précédent I Bet On Sky, mais J Mascis n’a pas son pareil pour balancer les riffs qui déchirent (“Tiny”) ou sortir la mélodie qui met tout le monde d’accord (“Be A Part”). Et sur scène J et Lou jouent toujours aussi fort. Avec eux c’est sûr Rock ‘n’ Roll Will Never Die ! LA CHRONIQUE
3/ Night Beats – Who Sold My Generation
Une bonne bouffée d’oxygène venue de Seattle. Avec ce troisième album défendu avec talent sur scène, le gang de Lee Blackwell s’impose comme un des groupes à suivre les prochaines années. Garage, Psyché, Blues, tout est brassé dans leur musique et avec talent. LA CHRONIQUE
2/ Thee Oh Sees – A Weird Exits
En 2016, John Dwyer a poursuivi sa quête du renouveau du rock. Jamais au repos, il balance au minimum un album par an. Celui-ci est à marquer d’une pierre blanche. Savant mélange de morceaux déjantés (Gelatinous Cube) et balade lumineuses (The Axis), ce disque est une splendeur. Peut-être numéro 1 bis. LA CHRONIQUE
1/ David Bowie – Blackstar
Ultime offrande du génial David Bowie. Au seuil de la mort Bowie livre un disque comme on ne l’imaginait plus capable d’enregistrer. Comme dans Star Wars cette étoile noire symbolise la mort. Celle de Ziggy Poussière d’Etoile. Bouleversant. LA CHRONIQUE
Le top de BCG
2 EPs très bons, du rock indé avec des relents 90s par des groupes français qui n’ont rien à envier à leurs homologues anglo-saxons, mais qui sont tous les 2 courts (3 et 4 titres, donc 2 titres par groupe pour le second puisque c’est un split) et surtout qui ne sont pas sortis en format physique. Ils sont clairement assez bons pour que je vous encourage à les écouter, mais ces points font qu’ils ne peuvent malheureusement pas intégrer mon top ten. LA CHRONIQUE DE BISON
10/ The Warlocks – Songs From The Pale Eclipse
Voilà un disque qui se glisse là plus par sympathie et pour l’agréable surprise d’entendre les Warlocks revenir à des morceaux pops avec de vraies mélodies et plus des plages bruitistes planantes pour hipster arty en mal de défonce que pour sa qualité intrinsèque. Mais bon, comme à un élève qu’on aime bien et qu’on est bien content de voir sorti de ses mauvais travers, je donne les encouragements aux Warlocks sous forme de 10e place. Continuez comme ça et ne vous découragez pas, les gars, vous referez de bons albums ! LA CHRONIQUE
9/ Lou Barlow-Apocalypse Fetish EP / Bloody Mary Una Chica Band – Heart Disease EP
Deux EP absolument énormes qui se seraient tous les deux glissé beaucoup plus haut dans le top s’ils avaient été plus longs. Le disque de Lou Barlow poursuit ce que l’artiste avait fait sur Brace The Wave et aurait donc mérité d’intégrer l’album ou d’être allongé pour en faire un deuxième. A ceci près, il est parfait. Heart Disease est un disque de punk rock qui tabasse à coup de riffs imparables et de rythmiques entêtantes, le tout réalisé par une personne seule comme le nom l’indique. Un disque énorme en terme de qualité, mais qui frustre par sa courte durée. LA CHRONIQUE DE HEART DISEASE
8/ Heron Oblivion – Heron Oblivion
Un joli disque qui m’a poussé à me remettre en question, que je n’écouterais pas pour autant tous les jours mais qui m’a apporté un plaisir indéniable. LA CHRONIQUE
7/ Troy Von Balthazar – Knights Of Something
Ma première rencontre avec Troy Von Balthazar, mieux vaut tard que jamais, et malgré une première approche un peu mitigée, due à son chant un poil maniérée, Knights Of Something est un très bel album, aux mélodies addictives, qui donne une envie folle de se plonger dans le reste de la discographie de l’artiste. LA CHRONIQUE
6/ Bitpart – Beyond What’s Left
Comme Wonderflu ou Wild Things, un groupe français qui veut faire du rock indé et qui maitrise son sujet. On sent que tout est en place, ce n’est pas une surprise quand on sait que Bitpart a déjà parcouru un bout de chemin depuis ses début de groupe punk hardcore et on ne peut que constater qu’ils en ont tiré une solide expérience. Le petit plus, c’est l’alternance de chant masculin/féminin qui apporte une petite touche Sonic Youth souvent évoquée, rarement aussi bien digérée.
5/ Pixies – Head Carrier
Un choix qui n’est peut-être que sentimental, mais je ne m’attendais tellement pas à aimer autant un disque des Pixies en 2016 et sans Kim Deal, de surcroit, que je leur pardonnerais même leur “Where Is My Mind?” bis. Le concert qui a suivi n’a pas refroidi mon enthousiasme ! LA CHRONIQUE
4/ Seasick6 – Hexakosioihexekontahexaphobia
Un disque malheureusement posthume mais d’une qualité impressionnante, inclassable, inventif, maitrisé, original et pas ennuyeux une seconde (le revers de médaille qu’on a souvent avec ces qualificatifs). On ne peut que regretter la séparation de Seasick6 et encourager ses membres dans leurs nouveaux projets musicaux. Un grand disque injustement méconnu, qui ne sera pas dans les tops de Pitchfork, Wire ou des Inrocks, mais qui enterrent l’énorme majorité, si ce n’est la totalité, de ce qui s’y trouve. Il n’y a pas de justice… LA CHRONIQUE
3/ Tacocat – Lost Time
Un disque de pop rock, ça n’est pas grand chose, mais quand c’est bien fait on a vite du mal à s’en passer. Moins rentre-dedans que Bitpart, moins inventif et abouti que le Seasick6, moins touchant que le Troy Von Balthazar ou le Lou Barlow, moins envoutant que le Heron Oblivion et moins percutant que le Bloody Mary Una Chica Band, Lost Time a pour lui une faculté insoupçonnée à squatter la platine, se retenir et se reprendre en boucle, et c’est ça qui lui permet de prendre la tête. Pas très juste, mais je m’en fous, trop occupé que je suis à chantonner “I Hate The Weekend”… LA CHRONIQUE
2/ Edam Edam – ❤
Il était doublement dans mon top l’année dernière, ce qui indique que j’aime beaucoup Edam Edam. Cette année, Shyle Zalewski a décidé de nous sortir l’album d’Edam Edam parfait, et il a tellement bien réussi son coup qu’il se retrouve sur le podium. Amplement mérité. LA CHRONIQUE
1/ Dinosaur Jr – Give A Glimpse Of What Yer Not
Les mauvaises langues diront que Dinosaur Jr est là simplement car ils sont Dinosaur Jr. C’est peut-être vrai, mais vu qu’ils sont Dinosaur Jr, ils ont cette capacité à sortir des albums que je trouve instantanément attractifs et qui se révèlent encore plus forts au fil des écoutes. Si 30 ans d’existence et pas un mauvais disque au compteur ne suffisent pas à vous convaincre qu’ils méritent les honneurs, je ne peux que vous conseiller l’écoute répétée de ce Give A Glimpse Of What Yer Not qui se révèle vite aussi bon que ses grands frères. Quand on pense que Radiohead truste encore les premières places à chaque sorti après 15 ans de disques chiants comme la mort, Mascis et sa bande méritent bien une première place, ne serait-ce que dans mon top ! LA CHRONIQUE
Le top d’ET
15/ 65daysofstatic – No Man’s Sky : Music For An Infinite Universe
14/ Wovenhand – Star Treatment
12/ PJ Harvey – The Hope Six Demolition Project (la chronique)
11/ Warpaint – Heads Up (la chronique)
10/ Frustration – Empires of Shame (la chronique)
9/ If These Trees Could Talk – The Bones Of A Dying World
8/ DIIV – Is The Is Are (la chronique)
7/ David Bowie – Blackstar (la chronique)
6/ Explosions In The Sky – The Wilderness (la chronique)
5/ Mono – Requiem For Hell
4/ Minor Victories – Minor Victories (la chronique)
3/ Emma Ruth Rundle – Marked For Death (la chronique)
2/ Nick Cave & The Bad Seeds – Skeleton Tree (la chronique)
1/ Radiohead – A Moon Shaped Pool (la chronique)
Le top 2016 de la rédaction :
10/ Night Beats – Who Sold My Generation
9/ Edam Edam – ❤
8/ A Tribe Called Quest – We Got it from Here… Thank you 4 your Service
7/ Saul Williams – MartyrLoserKing
6/ Troy von Balthazar – Knights Of Something
5/ Thee Oh Sees – A Weird Exits
4/ David Bowie – Blackstar
3/ Nick Cave – Skeleton Tree
2/ Dinosaur Jr – Give A Glimpse Of What Yer Not
1/ Radiohead – A Moon Shaped Pool
Le top concerts :
Radiohead @ Zénith
Dinosaur Jr @ Elysée Montmartre / Primavera Porto (le report) / TINALS (le report)
Pearl Jam @ Fenway Park (Boston) (le report)
Pixies @ Zénith (le report)
The Cure @ Accor Hotel Arenas
Cypress Hill @ Solidays
PJ Harvey @ Zénith (le report)
Shellac @ TINALS/Primavera Porto
Mudhoney @ Primavera
Sigur Ros @ Primavera
Neil Young @ Accor Hotel Arenas