Tops albums 2015
Nous y sommes, les traditionnels tops albums de fin d’année des rédacteurs au prix de moult arrachages de cheveux, réflexions intenses, prises de têtes interminables… pour aboutir à un résultat qui ne contentera évidemment personne.
Chacun trouvera à redire devant des oublis honteux, des surcotages scandaleux. Après tout, on s’en fout un peu, ceci n’est qu’un petit jeu tout ce qu’il y a de plus subjectif. En espérant quand même que vous trouverez là-dedans quelques trucs intéressants à écouter… et que 2016 apportera à son tour des flots de bonne musique ! (Comme d’hab tout en bas, notre playlist de l’année, pour votre nouvel an)
Allez à la vôtre et à la vie !
Le top de JL
25/ Ghostpoet – Shedding Skin
Artiste singulier, des plus attachants, qui nous offre avec sa voix chaleureuse un excellent album entre hip hop, trip hop et rock tranquillou. LA CHRONIQUE
24/ Strange Wilds – Subjective Concepts
Du Sub Pop 2015 comme en 1990. On s’y croirait et on a envie d’y croire. LA CHRONIQUE
23/ J.C. Satàn – J.C. Satàn
Désormais chez Born Bad, J.C. Satàn calme le jeu mais n’oublie pas de fournir sa cargaison de bonnes mélodies. Il y a du Queens Of The Stone Age dans cet album. Il y a du talent aussi. LA CHRONIQUE
22/ Wild Raccoon – Mount Break
Une des sensations Howlin Banana de l’année. One-man band lillois qui a de la fuzz à revendre. LA CHRONIQUE
21/ Sun Kil Moon – Universal Themes
Mark Kozelek ne parvient pas à maintenir la barre aussi haut que sur le prodigieux Benji, certes. Les chansons de Universal Themes ne sont pas aussi inoubliables mais la variété est au rendez-vous. Kozelek reste unique et les fans (comme moi) pourront trouver leur bonheur dans les quelques morceaux qui sortent du lot de cet album plus inégal. LA CHRONIQUE
20/ BADBADNOTGOOD & Ghostface Killah – Sour Soul
Le Wu n’est plus que l’ombre de lui-même mais Ghostface continue de s’épanouir en solo… ou avec BADBADNOTGOOD qui lui délivre ici des ambiances jazzy sur-mesure qui lui vont à ravir. LA CHRONIQUE
19/ The Madcaps – The Madcaps
Autre révélation Howlin Banana de l’année, les Madcaps surfent toujours en toute décontraction sur l’esprit 60s. Bonheur en bandoulière, à mille lieux des folies de ce foutu monde. LA CHRONIQUE
18/ Bärlin – Emerald Sky
Voilà un album qui devrait figurer dans un classement à part, tant Bärlin propose une musique inclassable. Parmi nos voeux pour 2016, d’autres groupes comme Bärlin… LA CHRONIQUE
17/ Jedi Mind Tricks – The Thief And The Fallen
Voilà d’autres jedi qui auront fait parler d’eux cette année. The Thief And The Fallen n’est certes pas du niveau des tous meilleurs Jedi Mind Tricks mais il ne ternit en rien la légende d’un des plus grands groupes de rap américain. Pas de doute, Jedi Mind a toujours la force. LA CHRONIQUE
16/ METZ – II
Deuxième album qui confirme que les canadiens ont la rage chevillée au corps. Jamais avares dans sa distribution de riffs saignants, METZ persiste et signe. À coups d’enclume. LA CHRONIQUE
15/ Wonderflu – Call It Monster EP
Il serait temps que la France apprenne que Wonderflu est un digne héritier des meilleurs groupes indie rock anglo-saxons. Les EP se succèdent comme autant de preuves éclatantes. LA CHRONIQUE
14/ Paradise Lost – The Plague Within
Metal gothique, entre lamentations et hurlements. Une description qui pourrait donner la nausée, elle colle pourtant très bien à l’univers Paradise Lost et qu’est ce que c’est bon ! LA CHRONIQUE
13/ Built To Spill – Untetethered Moon
Si Untethered Moon était garni de morceaux de la trempe de “Living Zoo”, ce Built To Spill pourrait bien être l’album de l’année. Ce n’est pas le cas mais il n’en demeure pas moins un excellent disque qui s’écoute tout seul. LA CHRONIQUE
12/ Viet Cong – Viet Cong
Il paraît que Viet Cong va changer de nom, cela ne suffira pas à nous faire oublier ce disque qui a ravagé avec bonheur nos oreilles toute l’année durant. LA CHRONIQUE
11/ Peter Kernel – Thrill Addict
Quelle belle révélation que ce duo de Peter Kernel. Audace, complexité dans la structure des morceaux alliées à des mélodies addictives au possible. Un goût de reviens-y bien tenace. LA CHRONIQUE
10/ Traams – Modern Dancing
Du tube en veux-tu, en voilà. Frénésie, sueur, passion. Le tout calibré au millimètre. Traams suit les traces des excellents Mission Of Burma. Espérons qu’ils ne soient pas de gloriants perdants de plus. LA CHRONIQUE
9/ Marietta – Basement Dreams Are The Bedroom Clean
On aimait déjà beaucoup The Feeling Of Love, sur son premier solo Marietta se façonne un univers propre, fait de bric et de brac, mais totalement addictif. LA CHRONIQUE
8/ Duke Garwood – Heavy Love
Le grand Duke s’était déjà fait remarquer dans l’ombre de Mark Lanegan. Tout seul il est capable aussi de bien des merveilles. LA CHRONIQUE
7/ Kurt Vile – B’Lieve I’m Goin’ Down…
Du délice pour les oreilles. On ne crachera jamais sur un bon moment de détente et ce B’Lieve I’m Goin’ Down nous en offre à volonté, pour tout moment de la journée. LA CHRONIQUE
6/ Caspian – Dust And Disquiet
Caspian était déjà un groupe qui compte parmi les représentants du post rock. Il montre ici qu’il est aussi un des plus inventifs et passionnants. LA CHRONIQUE
5/ Protomartyr – The Agent Intellect
Post punk ravageur from Detroit. Why does it shake ? Sans doute parce que c’est super bon. LA CHRONIQUE
4/ Disappears – Irreal
Un album très sombre, beaucoup moins immédiat qu’un Pre Language mais à l’aura indéniable. Disappears est grand. LA CHRONIQUE
3/ Low – Ones And Sixes
Le jour où on trouvera plus beau que Low, on sera pas malheureux… Pour le moment on cherche encore. LA CHRONIQUE
2/ Courtney Barnett – Sometimes I Sit And Think, And Sometimes I Just Sit
La bouille d’Arya Stark, le flegme de Stephen Malkmus, les textes à la Cobain… Il faut vraiment le faire exprès pour ne pas voir que la petite a un truc. La voilà qui divise entre les admiratifs et ceux qui crient à l’imposture. C’est certainement bon signe. LA CHRONIQUE
1/ Faith No More – Sol Invictus
Parce qu’il n’y a rien de plus jouissif qu’un bon Faith No More. Et ceci est un excellent Faith No More.
Mike Patton > le reste du monde. LA CHRONIQUE
Le top de JR
10/ JP Manova -19h07
Qualifié de rappeur fantôme du fait de ses trop rares apparitions depuis un bon nombre d’années auprès de MCs de renom (Flynt, Doc Gynéco, Rocé…), JP Manova s’était néanmoins fait remarquer par ses couplets. JP a pris tout son temps pour élaborer ce premier album qui lui permet d’être enfin sur le devant de la scène, où il semble parfaitement à l’aise. Cet album confirme son talent et la qualité de sa plume. LA CHRONIQUE
9/ Ali – Que La Paix Soit Sur Vous
Ali (ex-Lunatic) signe là un album aux messages de paix, d’amour et d’unité. Ce qui a le mérite d’être souligné car trop rarement évoqués dans le milieu du rap. Au vu des évènements tragiques de cette année, le récit d’Ali prend un sens encore plus profond. Un album qui apaise et qui fait du bien.
8/ José Gonzalez – Vestiges and Claws
Pour se reposer les méninges, rien de tel que la voix de Monsieur José Gonzalez sur fond de guitare classique. Cet excellent compositeur nous emmène en voyage avec l’excellent Vestiges and Claws. LA CHRONIQUE
7/ Lamb Of God – VII: Sturm und Drang
Lamb Of God revient avec un album fracassant, laissant peu de répit aux oreilles de l’auditeur. Pour l’occasion le frontman de Deftones Chino Moreno vient poser sa voix sur le très bon titre “Embers”. Avec le retour de grands noms du metal cette année, VII: Sturm Und Drang se place parmi les pépites à écouter absolument.
6/ Windhand – Grief’s Infernal Flower
Ce troisième album de Windhand pourrait bien être celui de la consécration. Leurs deux premiers essais nous avaient emballé sans nous renverser totalement, du fait de compositions trop répétitives (dans un genre qu’ils maîtrisent cependant à la perfection, le doom metal). Grief’s Infernal Flower se révèle beaucoup plus riche et varié, variant du doom au stoner, agrémenté de somptueuses balades folk. (LA CHRONIQUE)
5/ Clutch – Psychic Warfare
Clutch fait partie de ces rares groupes qui peuvent se vanter d’avoir une discographie irréprochable en plus de 20 ans de carrière. Psychic Warfare ne déroge pas à la règle, toujours ce grain de folie et d’inventivité et un retour aux racines également avec cet album qui met tout le monde d’accord.
4/ Jedi Mind Tricks – The Thief And The Fallen
Voilà bien longtemps que Jedi Mind Tricks ne nous avait pas concocté un album à la hauteur de son talent. Après un A History of Violence et un Violence Begets Violence sans grand intérêt, revoilà du JMT de haut niveau qui renoue avec l’excellent Servants In Heaven, Kings In Hell. LA CHRONIQUE
3/ Drenge – Undertow
Drenge n’est pas au sommet de son art mais s’en rapproche un peu plus avec Undertow qui confirme tout le bien que l’on pensait de son premier effort. Le duo anglais nous surprend au travers de compositions simples et efficaces mais surtout pleines d’énergies. Un groupe que l’on surveille de près. LA CHRONIQUE
2/ Iron Maiden – The Book of Souls
Après 40 ans de carrière, le légendaire groupe britannique de heavy metal arrive encore à surprendre ses fans et s’attirer d’excellentes critiques. Premier double album studio de sa carrière, The Book Of Souls est un condensé de ce que la vierge de fer à fait de mieux dans toute sa carrière. Production remarquable, compositions qui régalent l’auditeur et un Bruce Dickinson au meilleur de sa forme (guéri de sa tumeur à la gorge).
1/ Faith No More – Sol Invictus
En pôle position, Sol Invictus, déjà car on n’y croyait plus, mais pas seulement… 18 ans après Album of the Year, l’album attendu au tournant par les fans et la critique, se montre à la hauteur et vient compléter à merveille leur discographie. LA CHRONIQUE
Le top d’El Padre
10/ Strange Wilds – Subjective Concepts
Evidemment la filiation est évidente. Dès la première écoute, on se dit “ah oui, ça me rappelle un truc“. Un sacré truc même. Les enfants de Nirvana sont là et bien là. Héritage qui peut être fatal ou les y emmener. Les titres s’enchaînent comme autant de coups de poing dans la gueule et démontrent toute la maîtrise du trio. Peu de place pour souffler, ils ne sont pas là pour ça, l’essentiel est ailleurs. Headbanging naturel sur “Disdain”, ou “Lost and Found” aux réminiscences Pixies évidentes. À suivre… LA CHRONIQUE
9/ Alabama Shakes – Sound And Colour
L’album tout en douceur des deux compères (chant et guitares) a été l’une de mes bandes-son de cette année. Idéale pour les moments de zénitude et pour s’accorder une pause salutaire dans ce monde de dingues. Groovy en diable, ce disque qui regorge de sensualité se balade sur les registres Funk, Soul et Jazz. Écoutez “Gimme All Your Love” ou “Miss You”, vous verrez à quoi je fais allusion. LA CHRONIQUE
8/ New Order – Music Complete
Encore un retour miraculeux. On les avait revus dans quelques festivals estivaux mais point de nouveautés depuis un bail (dix ans si on occulte Lost Siren, album de chutes de studio). New Order revient avec ses chansons reconnaissables immédiatement qui hésitent (oscillent ?) entre rock et disco ; et un Bernard Sumner toujours en voix. Même si la troupe a perdu son bassiste historique, rien n’a changé. Tant mieux ou tant pis. En tout cas, on a même droit à un talk over de Mister Iggy sur un “Stray Dog” épatant. Certains titres seront parfaits pour animer la soirée du 31 décembre, à l’instar de “Crystal” en son temps.
7/ Mikal Cronin – MCIII
Un des fidèles compagnons de Ty Segall livre ici son troisième effort solitaire, résolument plus pop que les précédents. Moins brut de décoffrage, il démontre tout son talent à trousser de jolies mélodies aux superbes arrangements (“Feel Like”, “Alone”). Quelques titres plus teigneux indiquent qu’il n’a pas non plus décidé de reprendre l’intégrale des Beach Boys. La palme à “Ready”. Prêts ? LA CHRONIQUE
6/ Marietta – Basement Dreams Are The Bedroom Clean
Superbe découverte que cet album de Marietta. Ambiance très particulière qu’il faut du temps pour apprivoiser, mais une fois fait, ce disque est sacrément addictif. Collage sonore, jeu de couleurs et d’images, ces quelques chansons ne demandent rien à personne et n’ont besoin d’aucune aide pour envouter l’auditeur. Pour avoir eu la chance de voir l’énergunème en concert à Rock En Seine cettte année, je peux vous garantir qu’il y a un gap entre l’ambiance cool du disque et l’énergie déployée sur scène. D’ailleurs un dénommé Ty Segall a semblé également apprécier ce jour-là. Un signe ! LA CHRONIQUE
5/ Neil Young+Promise Of The Real – The Monsanto Years
Etre rock en 2015, c’est être agé de 69 ans et faire encore rugir sa guitare. Mister Neil Young ne désarmera jamais, c’est clair. Il livre ici un brûlot dont il a l’habitude. Rien de bien original, longues envolées électriques et discours à charge contre Monsanto l’empoisonneur planétaire. Un seul titre l’illustre à merveille “Big Box”. Et encore et toujours ses appels à l’amour “People Want To Hear About Love”. Surtout en ce moment ! Sa religion et son credo, du rock et de l’amour. Bien vu Neil.
4/ Jacco Gardner – Hypnophobia
Le disque hypnotique de l’année. Jacco est un sacré numéro et ses références sont psychédéliques, je ne citerai que Syd Barrett ou Soft Machine. Album à l’ambiance éthérée blindé de ballades oniriques très vintage. Pour rêver éveillé. LA CHRONIQUE
3/ Kurt Vile – B’lieve I’m Going Down…
Le successeur du magnifique Wakin On A Pretty Daze creuse le sillon désormais familier de l’ami Kurt. Voix nasillarde posée sur de chouettes mélodies avec un talent de guitariste évident. Quelques classiques immédiats (“Pretty Pimpin”, “Dust Bunnies” ou “Wild Imagination”), quelques ballades imparables sur lesquelles son fingerpicking fait merveille (“Stand Inside” ou “In A Daze Work”). De la belle ouvrage. LA CHRONIQUE
2/ Blur – The Magic Whip
Retour épatant que ce coup de fouet magique de Damon et sa bande. De la superbe intro de “The Lonesome Street” (formidable single), à la merveilleuse ballade “Ice Cream Man”, tout au long du disque Blur affiche sa maturité, laissant une place de choix aux morceaux lents et contemplatifs. Ce disque est une vraie réussite. Et quel concert au Zénith ! LA CHRONIQUE
1/ Courtney Barnett : Sometimes I think and Think and Sometimes I Just Sit
Premier album très remarqué de la jeune australienne qui décoiffe à chaque performance sur scène. Pop garage enlevée, chansons enthousiasmantes, énergie brute (écoutez à fond “Pedestrian At Best” vous comprendrez). Rock n’ Roll quoi ! Mon numéro un cette année. LA CHRONIQUE
Le top de BCG
10/ Motherfucker – Confetti / Dilly Dally – Sore / Peter Kernel – Thrill Addict
Je n’ai vraiment pas su me décider entre ces groupes qui rappellent une autre époque. Assez friand des parfums punks féminin énervé de Motherfucker ou du croisement illégitime entre les Pixies et la Courtney Love de la bonne époque proposé par Dilly Dally, mais je culpabilise alors à laisser sur la paille le disque de Peter Kernel, objectivement pas moins bon. Je l’avais critiqué à l’époque pour son évocation un peu forte de ses influences, alors que comparativement aux deux autres, on pourrait dire qu’il est d’une grande originalité. Alors soit je suis objectif et c’est ce dernier qui mérite d’être là, soit je me tourne vers la musique qui me plait le plus, et les deux premiers gagnent ma faveur alternativement selon mon humeur. Ayant la flemme de faire un choix, vous avez droit au premier top interactif : à vous de rayer la mention inutile ! LA CHRONIQUE DE PETER KERNEL
9/ Corbier – Vieux Lion
Cette année, je deviens vieux, j’ai eu envie de chanson française. Rien de tel qu’un artiste mis au ban par un catalogage malheureux (si vous pensez que Corbier n’est qu’un chanteur pour enfant, réécoutez donc “Sans Ma Barbe” en comptant toutes les références/jeux de mots incompréhensibles par des gamins), indépendant jusqu’à graver ses disques à la main (ou presque) et qui mine de rien propose des textes reminiscents de Brassens ou Boby Lapointe et une musique dans laquelle on retrouve folk, blues, jazz manouche (en quantité tolérable, dieu merci) et même un soupçon de protest song à la Bob Dylan.
8/ Built To Spill – Untethered Moon
Un album un peu en dessous pour un groupe franchement au-dessus, ça reste digne d’un top de fin d’année. LA CHRONIQUE
7/ Edam Edam – XYZ
Edam Edam en plus direct, plus court, plus punk, mais toujours aussi addictif (cf suite du classement). Malheureusement, je n’ai découvert la sortie de XYZ que très tard, sinon il aurait certainement pu obtenir une meilleure place.
6/ Veruca Salt – Ghost Notes
Finalement, quitte à écouter du rock 90s, autant l’écouter fait par des groupes des années 90, surtout quand ils n’ont rien perdu de leur talent.
5/ Edam Edam – Lover X Lover
Pour tous les adolescents attardés, les romantiques incurables, les geeks du temps où le terme avait un sens, Edam Edam est un peu le porte drapeau. Ce n’est pas avec ses 10 chansons par jour, ses enregistrement à l’arrache ou son accent français à couper au couteau que le One-man band rencontrera la reconnaissance universelle, mais ça ajoute presque à son charme. Du coup, c’est un peu notre truc à nous.
4/ Besoin Dead – Pair, Tu n’es Pas Impair
La découverte originale de cette année. Il y aurait tout pour me déplaire (c’est expérimental et ça chante en français), et pourtant, ça fonctionne étrangement bien. Rien que pour la claque que je me suis prise, ce disque mérite sa place dans mon top.
3/ Two Gallants – We Are Undone
Quand un groupe qui a plus de dix ans continue à sortir des disques qui peuvent être considérés comme les meilleurs de sa discographie, ça mérite bien une place sur le podium. LA CHRONIQUE
2/ Lou Barlow – Brace The Wave
Lou Barlow est au dessus de tout, c’est un fait, mais son dernier album donne malheureusement une impression de facilité. Du coup, il n’est que deuxième cette année. LA CHRONIQUE
1/ Wonderflu – Call It Monster
Bel et bien le disque qui me trotte le plus dans la tête en cette fin d’année, et il y a fort à parier que ce sera le cas un moment. LA CHRONIQUE
Le top d’ET
15/ Kurt Vile – B’lieve I’m Going Down… (la chronique)
14/ Bärlin – Emerald Sky (la chronique)
13/ Built to Spill – Untethered Moon (la chronique)
12/ Robi – La Cavale (la chronique)
11/ Peter Kernel – Thrill Addict (la chronique)
10/ Courtney Barnett – Sometimes I Sit And Think, and Sometimes I Just Sit (la chronique)
9/ Marietta – Basement Dreams Are The Bedroom Clean (la chronique)
8/ Metz – II (la chronique)
7/ Duke Garwood – Heavy Love (la chronique)
6/ Disappears – Irreal (la chronique)
5/ Faith No More – Sol Invictus (la chronique)
4/ Viet Cong – Viet Cong (la chronique)
3/ Protomartyr – The Agent Intellect (la chronique)
2/ Caspian – Dust and Disquiet (la chronique)
1/ Low – Ones And Sixes (la chronique)
D’après une série de calculs savants, le top 2015 de la rédaction est le suivant :
1/ Faith No More – Sol Invictus
2/ Courtney Barnett – Sometimes I Sit And Think, And Sometimes I Just Sit
3/ Low – Ones And Sixes
4/ Caspian – Dust And Disquiet
5/ Protomartyr – The Agent Intellect
6/ Kurt Vile – B’Lieve I’m Goin’ Down…
7/ Disappears – Irreal
8/ Wonderflu – Call It Monster
9/ Marietta – Basement Dreams Are The Bedroom Clean
10/ Lou Barlow – Brace The Wave
11/ Blur – The Magic Whip
12/ Iron Maiden – The Book Of Souls
13/ Drenge – Undertow
14/ Viet Cong – Viet Cong
15/ Two Gallants – We Are Undone
16/ Jedi Mind Tricks – The Thief And The Fallen
17/ Duke Garwood – Heavy Love
18/ Besoin Dead – Pair, Tu N’Es Pas Impair
19/ Jacco Gardner – Hypnophobia
20/ Edam Edam – Lover X Lover
21/ Clutch – Modern Warfare
22/ Neil Young+Promise Of The Real – The Monsanto Years
23/ Built To Spill – Untethered Moon
24/ Peter Kernel – Thrill Addict
25/ METZ – II
Révélations de l’année : Marietta, Besoin Dead, Edam Edam, JP Manova, The Madcaps, Wild Raccoon
Déceptions de l’année : Godspeed You! Black Emperor (CHRONIQUE), Fuzz (CHRONIQUE)
Lives de l’année (JL) : Low @ Divan du monde, Paris (REPORT), Sun Kil Moon @ La Philharmonie, Paris (REPORT), Mudhoney @ Aeronef, Lille (ITW+REPORT)
Les émissions radios de l’année : Voix de Garage sur trensmissions.ens.fr (tous les mercredis à 20h30 ou quand vous voulez en podcast) et la playlist rock indé de Christophe sur Radio Grand Brive (tous les lundis à 20h30)
Et pour finir la playlist de l’année :