Kurt Vile – Wakin On A Pretty Daze (Matador)

Publié par le 12 mai 2013 dans Chroniques, Toutes les chroniques

Kurt-Vile-Waking-On-A-Pretty-DazePour tout vous dire, je n’avais pas prévu de chroniquer cet album. D’abord parce que je l’ai découvert début mai et ça faisait déjà près d’un mois qu’il était dans les bacs. Et puis aussi parce que ce Monsieur fait d’la zik depuis quelque temps déjà et que je ne le connaissais pas jusqu’alors malgré tout le bien que j’avais entendu sur son compte.

Mais finalement plus j’écoute ce disque et plus je me dis que ce serait vraiment dommage de ne pas le partager. Alors évidemment la chronique ne sera pas truffée de références à sa discographie puisque je suis loin de la connaître sur le bout des doigts. Pas très pro tout ça. Oh eh on s’en fout un peu non ?

Pour les présentations, je vous la fais courte : ancien chanteur du groupe d’indie rock The War On Drugs, Kurt Vile, trentenaire chevelu originaire de Philadelphie, se lance dans une carrière solo en 2008. Wakin On A Pretty Daze est déjà son cinquième album.
À l’écoute de ce disque, on se dit que Kurt a dû choper pas mal de nénettes en reprenant du Dylan et du Neil Young au coin du feu. Ses belles ballades folk le situent dans la lignée des grands songwriters des 70’s et sa voix chaude a de quoi faire fondre les plus coriaces. D’ailleurs si cette “Girl Called Alex” est une ancienne conquête de Kurt Vile, elle a dû pleurer toutes les larmes de son corps en entendant ce morceau somptueux. Déjà que nous on n’est pas loin…

Malgré d’évidentes influences (totalement revendiquées d’ailleurs, rien de honteux là-dedans), Kurt Vile n’hésite pas à tracer sa propre route avec une sincérité évidente, un esprit libre, vagabondant au gré de ses envies.
Ainsi, si un titre comme “Never Run Away”, rempli d’une belle insouciance, pourrait aisément séduire un programmateur radio, Vile n’hésite pas à s’affranchir des formats standards et à casser les codes en proposant également plusieurs morceaux qui s’étirent en longueur et font durer le plaisir (9’30 pour le sublime morceau d’ouverture “Wakin On A Pretty Day”).

Kurt Vile ne doit pas être du genre à se prendre la tête. Il s’asseoit, prend sa guitare et écrit des chansons. Et il a un grand talent pour écrire des chansons, simples en apparence, mais qui sont tout sauf banales, et procurent un plaisir unique à entendre. Une envie de s’évader, de rêvasser, de profiter de la vie en toute quiétude.
Allez je vous laisse j’ai toute une discographie à découvrir.

 

JL

 

Écoutez “Never Run Away” en compagnie de Kurt Vile et sa petite fille

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