King Gizzard & The Lizard Wizard – Gumboot Soup
Des morceaux épiques commençaient Polygondwanaland (“Crumbling Castle”) et Flying Microtonal Banana (“Rattlesnake”) et j’ai beaucoup aimé ça. Ici, l’attaque est plus légère mais seulement en apparence car la petite guimauve d’intro comporte quelques boucles vicelardes. Puis, dès le second morceau, “Greenhouse Heat Death”, on part sur une ambiance malsaine et brutale rappelant plutôt Murder Of The Universe. Ensuite, “Barefoot Desert” nous ramène à Paper Mâché mais en plus psychédélique encore.
Je pourrais continuer comme cela mais en gros, on a affaire ici à un album qui enfonce le clou des gimmicks gizzardiens (par exemple, je mets toujours 10 écoutes à comprendre ce que font les deux batteurs). Ils creusent leur sillon mais sans que ça fasse “recette”. Si leur musique était une accumulation de bonnes idées, le public se serait déjà barré mais je vois que nos amis australiens gagnent en popularité. Non, ils ont une dimension en plus qui transcende (ça y est, je l’ai placé !) les genres. Peut-être juste une intelligence et état d’esprit à part.
Ceci dit, il faut l’avouer, cet album manque un peu de maturation, challenge des 5 albums 2017 oblige. Y a des longueurs… Mort de soif, je ne suis jamais arrivé au “Last Oasis”… Alors, on est content quand “All Is Known” arrive avec son rythme millimétré, son riff tout simple, son son de gratte particulier (toujours le truc microtonal ?), final stoner et tout et tout.
Bon, voilà, je reste preneur de KGATLW mais je viens de réécouter “Open Water”, une authentique machine de guerre, et on en est loin dans cette livraison du 31 décembre 2017. J’attends de voir ce que 2018 nous réserve. Peut-être après quelques jours de vacances bien méritées pour eux, non ?
Manu
LIRE LA CHRONIQUE DE QUARTERS!
LIRE LA CHRONIQUE DE PAPER MACHE DREAM BALLOON
LIRE LA CHRONIQUE DE MURDER OF THE UNIVERSE
LIRE LA CHRONIQUE DE SKETCHES OF BRUNSWICK EAST