Dans le Bac d’occaz #32 : Death, Fu Manchu, Black Rebel Motorcycle Club
Chaque mois Blackcondorguy plonge pour vous dans le bac d’occaz en écoutant des albums indispensables selon des amis mélomanes et/ou des lecteurs d’Exitmusik. 30 ans (de 1977 à 2006), 30 disques. Chaque mois 3 albums de cette liste, écoutés au moins une fois par semaine. Les albums sont regroupés par le dernier nombre de leur année de sortie (1986-1996-2006, 1977-1987-1997, 1978-1988-1998, et ainsi de suite).* Le bac d’occaz vit toutefois ses dernières heures, BCG a encore quelques écoutes pré-sélectionnées à écouter (et donc quelques articles à publier à doses homéopathiques), et c’en sera fini de la meilleure rubrique de l’histoire. Dans le Bac d’occaz #32 – Les années en 7 (2e partie) Death – Scream Bloody Gore (1987) : suggéré par Cyprien Cher Cyprien, Je ne voudrais pas dire du mal de tes goûts musicaux, alors commençons par là : Death est un groupe historiquement intéressant car le premier à faire du Death Metal (jusque-là, c’est cohérent), techniquement très bon et avec un style qui serait, mais là je me contente de répéter ce que disent les experts, personnel et bien identifiable. Scream Bloody Gore est leur premier album et si j’en crois Wikipédia le premier véritable album de Death Metal, même si je trouve que ça ressemble encore beaucoup à du thrash avec une voix plus bourrine. Malheureusement, le but de cet exercice est de donner mon avis personnel sur les disques qu’on me fait écouter, alors je vais bien être obligé d’en dire un peu de mal. Je ne suis pas du tout amateur de metal extrême, et j’ai même tendance à penser qu’il s’agit de la face d’une médaille de rébellion adolescente de l’autre côté de laquelle se trouve le sk8 punk. D’un côté des ados cools qui assument d’être débilos et graveleux, de l’autre les asociaux mal dans leur peau qui cherchent à faire peur en répétant à qui veut l’entendre que la vie c’est trop de la merde. Du coup, je respecte le rôle historique de Death et leur album, mais je ne peux m’empêcher d’avoir l’impression d’entendre le même morceau pendant les 37 minutes et quelques du disque, de m’ennuyer face à la démarche musicale (vite, fort et technique, ça va 5 minutes), et de pouffer devant l’imagerie ultra-clichée des titres et de la pochette (“Baptized In Blood”, “Regurgitated Guts”, “Zombie Ritual”, “Infernal Death” ou le simple et efficace “Evil Dead”). Il y a peut-être une période de ma vie où j’aurais trouver ça classe, autant de provocation morbide, encore que j’ai toujours aimé les structures simples et les bonnes mélodies, mais là j’ai la désagréable impression d’avoir passé l’âge. Je vous mets n’importe quel morceau en écoute, c’est toujours la même chose....
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