DISCO EXPRESS #25 : Turbonegro

Publié par le 11 décembre 2022 dans Chroniques, Disco express, Toutes les chroniques

À l’opposé de notre rubrique sobrement intitulée « discographies » qui se veut objective, exhaustive et documentée, nous avons choisi ici de vous résumer chaque mois (quand on n’a pas la flemme) des discographies avec concision, après une seule réécoute (quand ce n’est pas la première !) de chacun des disques. Des avis tranchés, des écrits spontanés, plus ou moins argumentés avec une bonne dose de mauvaise foi et d’amateurisme. Cause hey, this is just music!

Il y a environ un an, l’un des plus charismatiques frontmen du monde du rock nous quittait de façon inattendue. Une bonne occasion de se replonger dans la discographie du groupe qui l’a fait connaître et qu’il a aidé à faire passer de petit groupe de hardcore à plus grand groupe de rock norvégien de tous les temps.

Hot Cars And Spent Contraceptives/Helta Skelta (1992) : Un album de punk hardcore avec le petit twist à la norvégienne : joué avec la délicatesse d’un groupe de metal extrême des années 80. Quelques idées montrent qu’on est face à un groupe qui a du potentiel et pas juste une bande de bourrins cherchant à être le plus violent possible, mais au final pas assez de morceaux qui restent vraiment (« Armed And Fairly Well Equipped » et « Librium Love » étant sans doute les plus marquants).
Au passage, l’album a deux noms car il est d’abord sorti en petite quantité, puis a été rebaptisé Helta Skelta pour une ressortie avec des morceaux inédits, mais sans certains de la précédente édition, avant d’être disponible au plus grand nombre une fois le succès du groupe acquis sous une version définitive contenant tous les morceaux et donc poussé à 78 minutes, ce qui est bien trop pour les oreilles du commun des mortels.

Never is Forever (1994) : Premier album avec le chanteur Hank Von Helvete, mais le reste du line-up d’origine est inchangé. Du chemin a été parcouru depuis le précédent disque, et si on ne fait toujours pas dans la dentelle avec une bonne dose de punk hardcore et de riffs métalliques, les mélodies sont désormais présentes et l’ensemble semble enfin avoir une direction, bien qu’un peu bordélique. 
L’humour qui était surtout visible sur le premier album dans des paroles inaudibles et des montages trop longs pour passionner l’auditeur est cette fois beaucoup plus présent, même si c’est toujours un humour noir et grinçant bien loin de la gaudriole californienne. Musicalement, on alterne entre brut de décoffrage, morceaux plus mélodiques pas loin du pop punk et d’autres éléments plus sombres ou qui préfigurent une suite plus rock’n’roll.
Surtout, si l’ensemble ressemble à un opéra grunge qui ne se prendrait jamais au sérieux, histoire de prendre à contrepied la mode du DIY lo-fi et de la quête d’intégrité, il y a d’excellents morceaux (« Nihil Sleighride », « Time Bomb », « No Beast So Fierce », « (He’s A) Grunge Whore » ou « Suburban Prince Deathsong ») dont certains laissent transparaitre un désespoir qui semble bien sincère pour un groupe qui galère (ce qu’était réellement Turbonegro à l’époque).

Ass Cobra (1996) : Dernier album avant changement de line-up, et peut-être le meilleur album de punk hardcore de tous les temps. Beaucoup plus direct et concis que Never is Forever, Ass Cobra lorgne moins du côté pop mais y a puisé une qualité de songwriting assez élevée, à base de refrains à reprendre en chœur et de citations d’artistes suffisamment bien réutilisées pour magnifier les morceaux sans jamais avoir l’impression d’écouter un simple plagiat. 
Musicalement, c’est un peu comme si tous les aspects de Never is Forever, humour noir, violence, punk hardcore, pop et désespoir s’étaient mélangés pour aboutir quelque chose de beaucoup plus cohérent. Le tout donne un album jusqu’au-boutiste avec quelques pièces hardcore assez classiques et désormais plusieurs chefs-d’œuvres dans leur genre (« Denim Demon », « Just Flesh », « Midnight Nambla », « Sailor Man » ou « Hobbit Motherfuckers ») même si le meilleur est à venir. (Plus de détails ici)

Apocalypse Dudes (1998) : Le guitariste soliste a changé depuis la dernière fois et a été remplacé par un guitariste qui fait de solo. Cette phrase ressemble à une lapalissade, mais ça change tout. L’apport de Knut Schreiner (rebaptisé Euroboy du nom de son précédent groupe) est déterminant et permet à Thomas Seltzer (ou Happy Tom), compositeur principal du groupe, de partir dans des contrées jusque-là inexplorées. Ceci couplé à un changement de batteur (Chris Summers remplace Happy Tom, qui retourne à la basse, et apporte sa variété de jeu) amène Turbonegro vers quelque chose de plus rock’n’roll, influences Stooges période Raw Power et Alice Cooper des années 70 en tête. 
Bien sûr, Turbonegro conserve l’énergie d’un groupe punk, mais les solos Williamsoniens et les rythmiques plus élaborées de Summers font passer un cap aux compositions. D’excellent groupe de punk, ils deviennent un grand groupe de rock, tout court, et Apocalypse Dudes est un de ces rares albums où il n’y a vraiment rien à jeter et où les hauts (« The Age Of Pamparius », « Prince of the Rodeo », « Get It On », « Back To Dungaree High », « Selfdestructo Bust »…) sont à ranger dans le haut du top… tous groupes confondus. (Plus de détails ici)

Darkness Forever (1999) : peut-être l’album à avoir dans votre discothèque si vous n’en avez qu’un. Turbonegro était avant tout un groupe de scène et c’était d’autant plus vrai à l’époque de son line-up classique (on n’est pas les seuls à le dire). Ainsi, vous avez là le meilleur d’Ass Cobra et d’Apocalypse Dudes joués par un groupe à l’un des meilleurs moments de son existence. Le tout est à l’image de cette version inégalée de l’hymne « I Got Erection » : impossible à ne pas reprendre en chœur.

Alpha Motherfuckers (tribute album) (2001) : Après la sortie du chef-d’œuvre précédent, le monde est fin prêt à reconnaître l’existence de Turbonegro, mais le groupe se saborde à cause des problèmes d’héroïne de son chanteur, conscient que son charisme sera difficile à pallier. Ce qui se produit ensuite, c’est que les fans sont tellement en manque qu’ils font circuler plus que jamais la musique de leurs idoles et que le nombre de personnes en attente d’une reformation est bien supérieur à celui qui allait voir les concerts pré-séparation. Pour surfer sur ce succès posthume, sort cette compilation qui est en fait un album tribute. Comme la plupart du temps avec ce genre d’albums, il y a ceux qui vont faire plus ou moins pareil que l’original, ceux qui vont juste vouloir aller plus vite et plus fort et d’autres qui vont essayer de faire les choses à leur sauce. Comme les chansons sont bonnes à la base, le premier groupe s’en sortira correctement sans rien apporter d’intéressant (Nashville Pussy, par exemple), le deuxième ne servira qu’a démontrer l’attrait du tempo et de la personnalité du groupe d’origine (Hot Water Music pour ne citer qu’eux). Quant à l’appréciation du résultat pour le troisième, elle ne tiendra qu’à votre appréciation personnelle du style de chaque groupe (pour ma part, aux chiottes pour Him ou Satyricon, pouce levé pour Queens of the Stone Age ou Motorpsycho). Peu d’intérêt, hormis pour les complétistes ou les fans des groupes en présence.

Scandinavian Leather (2003) : En 2002, Hank Von Helvete va mieux et Turbonegro reprend du service devant un public comblé. Dans la foulée, ils planchent sur un nouvel album, Scandinavian Leather, donc. Je ne sais pas si c’est l’attente, mais le disque a été extrêmement bien accueilli par les fans, qui le considèrent souvent comme le second chef-d’œuvre du groupe. Pour ma part, je suis un peu plus réservé. L’album contient bien son lot de titres qui auraient toute leur place sur Apocalypse Dudes (« Turbonegro Must Be Destroyed », « Gimme Some ») ainsi que des tubes (« Fuck The World », « Sell Your Body (To The Night) »), mais il pousse la démarche d’Apocalypse Dudes plus loin, parfois vers des territoires hard rock dont je suis moins friand. Il contient aussi des morceaux que je considère comme du remplissage (le ventre mou « Locked Down »/« I Want Everything »/« Drenched In Blood », cette dernière ayant des réminiscences des penchants californiens de l’époque Never is Forever). Alors certes, ce n’est rien de scandaleux et l’ensemble se tient très bien, il y a même un des plus beaux textes en langue française de l’histoire du punk (« la révolte dans mon cœur/je suis le saboteur »), mais c’est un album pour lequel je n’ai pas non plus un engouement démesuré en comparaison d’autres qui ont pu recevoir un accueil plus rude.

Party Animals (2005) : Cet album-ci, en revanche, a été assez conchié à sa sortie, et c’est sans doute pour cela que j’ai moins de réserves qu’avec le précédent. Car en ce qui me concerne, je le trouve excellent, et j’apprécie autant de l’écouter que Apocalypse Dudes ou Ass Cobra. Pourtant, à l’époque beaucoup considèrent que Turbonegro est fini et que ce disque en est la preuve. Alors, oui, c’est un album très bubblegum, pop, accrocheur, qui n’est ni violent, ni rugueux… mais c’était déjà le cas de Scandinavian Leather, et dans une certaine mesure d’Apocalypse Dudes. La production n’hésite pas à employer claviers, violons et autres instruments d’orchestre symphonique, mais avec parcimonie, comme c’était le cas sur Scandinavian Leather. On trouve du hard rock à chanter en chœur, comme sur Scandinavian Leather. Il y a du remplissage (deux malheureux morceaux, « Stay Free » dont les paroles sont sympas mais qui est bien en-dessous de « Turbonegro Must Be Destroyed » sur le même sujet et « Babylon Forever ») mais c’était déjà le cas sur Scand… bref, vous voyez l’idée. Je ne comprends pas que le précédent ait été porté aux nues et celui-ci honni, alors qu’on est dans une totale continuité, et je dirais même sur un album un peu plus punk. Les citations les plus évidentes sur le disque, hormis Van Halen sur « City Of Satan » (qui est néanmoins un singalong hard rock sympathique) : Misfits (« All My Friends Are Dead ») et Butthole Surfers (« Death From Above »). On a fait moins punk. Une bonne fournée de titres sont dans cette veine et je les trouve irrésistibles (les deux sus-cités, l’hymne au weekend « Wasted Again », « If You See Kaye » et le final dantesque « Final Warning » en duo avec Nick Oliveri) et les morceaux plus rock’n’roll sont excellents également (« Blow Me (Like the Wind) » ou « High on the Crime »). Bref, c’est très réussi, pour peu qu’on apprécie les morceaux simples et accrocheurs ou qu’on ne cherche pas un album de punk hardcore.

Small Feces (2005) : Il ne s’agit pas d’un album mais d’une compilation. Le timing de sa sortie est étrange, en revanche. En effet, il s’agit à l’origine d’un projet initié par des fans pour réunir tous les morceaux rares de Turbonegro, singles sortis à peu d’exemplaires, faces b, démos. Présenté au bassiste, il se montre enthousiaste mais préfère se concentrer sur le projet de tribute album qui deviendra Alpha Motherfuckers. En 2005, la machine est relancée, mais sans être retouchée et on aura donc droit à une compilation de tous les inédits et raretés du groupe jusqu’à Apocalypse Dudes, alors que d’autres faces b difficiles à dégoter sont sorties entre temps (celles-ci resteront l’apanage des collectionneurs). Small Feces se découpe en deux parties : un premier disque regroupant la période Hank (à partir de Never is Forever, donc) et la seconde ce qui est plus vieux, ou live de très mauvaise qualité, avec majoritairement les précédents chanteurs.
Le premier disque est un chouette tour d’horizon de l’évolution du groupe, avec des chutes de Never is Forever ou d’Ass Cobra dans la veine des deux albums, une version primaire de « Prince of the Rodeo » avant l’arrivée de Chris Summers qui montre tout l’apport du batteur dans le son d’Apocalypse Dudes, et tout un tas de reprises super cool allant de Bowie (pimpant « Suffragette City ») aux Rolling Stones (un « Gimme Shelter » ultra agressif) en passant par Dick Manitoba’s Wild Kingdom, Anal Babes, Ebba Grönn ou les Cockney Rejects. Seul « Kjærlighten Børn » n’a aucun intérêt si on ne parle pas norvégiens. Sans être parfait, ce disque justifie à lui seul l’achat.
Et c’est tant mieux, car le second est malheureusement plus souvent inaudible que de raison. Ce n’est pas que ce qui est dessus est mauvais, même si la musique ne présente pas le groupe sous son meilleur jour, mais la qualité d’enregistrement rend l’ensemble assez désagréable, et ne permet pas vraiment d’accrocher aux morceaux (y compris ceux qui ont quand même l’air cool). Un disque qui sert plus de témoignage qu’autre chose, sauf pour les fans intégristes qui considèrent que le groupe s’est fourvoyé après Hot Cars and Spent Contraceptives, mais je n’en ai personnellement jamais rencontré. 

Retox (2007) : Celui-là avait été un poil plus apprécié par une partie des fans, mais toujours mitigé, et pour le coup j’étais moi-même assez déçu. On sentait le groupe à bout de souffle et la force créatrice autour du trio Happy Tom-Euroboy-Summers qui, à mon sens, était au top de son efficacité autour de Party Animals (on pourra en débattre autour d’une bière si ça vous dit, mais j’ai des arguments) commence ici à se gripper. Hank Von Helvete est également dans une phase de rechute (ce qui est ironique vu le titre de l’album) qui le conduira à rejoindre la scientologie et quitter le groupe. Bref, pure fin de cycle, pour ce qui restera malheureusement à jamais le dernier album du line-up classique de Turbonegro. Musicalement, l’album part un peu dans tous les sens. Une part reste dans la lignée de Party Animals, et s’en sort plutôt bien, notamment les morceaux les plus punks (« We’re Gonna Drop The Atom Bomb », « Welcome To The Garbage Dump », « You Must Bleed/All Night Long »), une autre part continue de tendre vers le hard rock avec plus ou moins de succès (« Everybody Loves A Chubby Dude » est un des sommets du groupe dans ce style, mais d’autres comme « Hot & Filthy » ou « Hell Toupée » sont plus anecdotiques) et il y a aussi du punk californien à la Bad Religion (« Boys From Nowhere »), du quasi-thrash metal (« No I’m Alpha Male »), une redite cheap du « Dirt » des Stooges (« I Wanna Come ») et un machin épique de pas loin de 8 minutes introduit par des synthés dégueulasses dont on ne comprend pas trop l’utilité (« What Is Rock? »). Ce dernier morceau a d’ailleurs d’excellentes paroles, et on se demande comme souvent s’il n’y a pas un fond de sincérité dans ce message très second degré sur ce qu’est le rock’n’roll (« on a fait de grands albums de rock, mais où est le cash ? »). 
On ne peut donc pas tellement reprocher à Turbonegro de faire dans la redite (une reprise du « tube » indie rock « Back In Denim » vient même en morceau caché couplé à l’honorable face b « Into the Void ») ni même de ne rien avoir à proposer, mais le feu sacré s’estompe de façon évidente et on n’a pas été très surpris, bien qu’un peu déçu, quand le groupe a confirmé sa rupture un à deux ans après. L’album, lui, s’il a ses faiblesses, supporte assez bien la réécoute.

Sexual Harassment (2012) : Après le départ de Hank, Turbonegro est perdu, Happy Tom ne sait pas quoi faire, tente de recruter Nick Oliveri (comme il nous l’a raconté ici) et finit par relancer la machine avec un nouveau chanteur, Tony Sylvester le président de son fan club anglais, et un nouveau batteur, puisque Chris Summers a également jeté l’éponge. Ce Turbonegro tente un retour aux sources, aidé par le jeu de batterie plus brut et le chant hardcore de Sylvester, en sortant son album le plus agressif depuis belle lurette. Dès l’entame, on abandonne l’idée d’une intro comme on en trouvait sur tous les albums (sauf Ass Cobra) pour se contenter d’un gros larsen avant de balancer un bon riff qui tue. « I Got A Knife » est violente, drôle mais un peu flippante, super efficace. Le groupe ne tente pas de faire du Hank sans Hank (ou alors du Hank comme il n’en faisait plus depuis longtemps), et c’est plutôt une bonne nouvelle. De plus, la présence de plusieurs bonnes compos (« The Nihilistic Army », « You Give Me Worms », « Dude Without A Face ») est une bonne recette pour faire oublier le gouffre béant laissé par le chanteur. En parlant de ça, il y a d’ailleurs une chanson qui ressemble pas mal à un moyen de régler ses comptes avec lui, et qui est assez rude à écouter dorénavant.
Le problème, c’est que tout n’est pas génial, il y a même un gros passage à vide avant le morceau final, et que le style de chant finit également par lasser, ce qui m’empêche d’adhérer à 100%, même si le résultat pour un groupe qui doit se reconstruire complètement est plus qu’acceptable. Marlon vous en parle plus en détail ici.

RockNRoll Machine (2018) : Dernier album en date et probablement le plus rude. Turbonegro est tombé dans la mode du revival années 80 et l’assume pleinement en embauchant à temps plein un claviériste très axé synthé, et comme Euroboy en son temps, celui-ci infuse tout le son de l’album. Revival 80s, oui, mais avec le style brut de décoffrage de Turbonegro : ce ne sont pas la synthpop ou le post punk qui sont mis à l’honneur, mais bel et bien le gros hard FM qui tâche, avec renfort de voicebox et autres effets du meilleur goût. Le problème, c’est que comme avec les albums synthétiques des Smashing Pumpkins, j’ai du mal à savoir si la prod dégueulasse me gâche des morceaux qui, dans un autre contexte seraient bons, ou si la faiblesse des compos ne compense pas le côté craignos de la prod. Quoi qu’il en soit, les deux singles sortis avant l’album (« Hot For Nietzsche » et « Special Education ») continuent de me laisser de marbre, de même que le morceau éponyme avec sa voicebox et ses « oi » cheaps. Je pourrais sauver « Well Hello », « Hurry Up and Die » ou « On the Rag » qui restent cependant trop quelconques pour vraiment me faire vibrer. Il y a également du potentiel sur « Fist City », mais qui reste trop hard rock plan plan. Le reste oscille entre le pas terrible (« Let the Punishment Fit the Behind ») et l’affreux (« John Carpenter Powder Ballad » et « Skinhead Rock »). Bref, c’est vraiment léger. Le plus gros reproche que je pourrais faire à ce disque, c’est que la voix de Tony Sylvester est rentrée dans un registre beaucoup plus classique, et que l’écart avec Hank se fait donc salement ressentir. Couplez ça avec le manque d’inspiration, et même en étant tolérant avec la démarche musicale très éloignée de mes goûts mais finalement respectable (Turbonegro fait ce qu’il veut en dépit du mauvais goût, ce qu’on aime d’habitude chez lui), et vous obtenez le seul album du groupe auquel je ne trouve aucune qualité rédemptrice au fil des écoutes. Je suis moins clément que Marlon, en tout cas.

Blackcondorguy

Turbonegro en 15 titres (avec un peu de chaque album)

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