José González – Vestiges & Claws (Imperial Recordings)

Tout est sobre, simple, léger, beau. Hormis de discrètes percussions, les arrangements sont assez minimalistes (une touche orientale sur « The Forest », réussie).
Cet album devrait être prescrit pour traiter les crises d’angoisse. Décompression totale et quasi immédiate.
José est toujours aussi accueillant envers son auditoire, sait toujours nous mettre à l’aise, confortablement installés à déguster ses lentes mélopées. Trop confortablement ? Peut-être. Car c’est bien le seul reproche que l’on puisse faire à ce disque. Ne jamais nous prendre à revers. Comme s’il souhaitait à tout prix éviter de nous bousculer. Comme chez Michel Drucker, tout en bienveillance.
C’est réussi mais du coup on ne mettrait pas notre main à couper que ce disque demeurera un indispensable des années durant.
On a au moins une certitude : chaque fois que Vestiges & Claws visitera notre platine, on passera un agréable moment.
JLhttps://www.youtube.com/watch?v=7ue0nJ5Iqx8