Pour survivre, new Noise a besoin de vous
En 2022, new Noise, le bimensuel qui « surestime les goûts des Français » avait lancé un appel à l’aide salvateur alors que son avenir était en péril, faute de ressources financières suffisantes. La mobilisation avait alors été au rendez-vous : le nombre d’abonnements avait augmenté sensiblement et permis de remettre le navire à flot. Mais ces derniers mois, la situation du magazine s’est à nouveau dégradée. « Non pas en raison d’une baisse des ventes, précise son rédacteur en chef, Olivier Drago, mais parce que nous avons presque terminé de rembourser le prêt garanti par l’État accordé aux entreprises durant la pandémie — ce qui pèse aujourd’hui sur notre trésorerie ». Et d’ajouter : « même si les coûts d’impression n’augmentent plus aussi violemment qu’en 2022-2024, ils demeurent trop élevés. Parce que nous avons perdu quelques annonceurs réguliers, eux-mêmes en difficulté. La liste des raisons est longue… Par ailleurs, il nous est désormais compliqué de réduire davantage nos dépenses, et nous ne souhaitons pas augmenter le prix du magazine.
Le constat est sans détour : pour que new Noise survive au moins deux ans de plus, il est indispensable que les abonnés arrivant au terme de leur engagement avec le n°77 qui sera disponible dans deux semaines le renouvellent. Et l’arrivée de nouveaux lecteurs serait tout aussi précieuse. « Si vous voulez nous soutenir, si vous souhaitez que new Noise continue, si vous en avez l’envie et les moyens, réabonnez-vous, abonnez-vous… ou offrez un ou plusieurs abonnements, la période s’y prête. »
Le message est limpide : soutenez new Noise ou il pourrait disparaitre. Cela constituerait un coup dur supplémentaire à l’encontre de la presse indépendante de qualité mais aussi de petits groupes et labels qui ont bien besoin de relais médiatiques et en disposent déjà de bien peu.
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Pour en savoir plus sur l’histoire mouvementée du magazine et ses combats toujours d’actualité, on vous invite également à relire la longue interview que nous avait accordée son fondateur Olivier Drago.