Interview – High Tone

Publié par le 31 octobre 2019 dans Interviews, Toutes les interviews

Vous en connaissez beaucoup des groupes de dub français, fers de lance de cette scène au début des années 2000, qui sont toujours là et dignes d’intérêt ? Non, évidemment. Vous connaissez les mêmes que nous et ils se comptent sur les doigts d’une main atrophiée. Quand High Tone a débarqué en 2000 avec Opus Incertum, ça nous avait fait tout drôle et on s’est demandé ce que c’était que cette musique de mutant, piochant allègrement dans différents styles. On se demandait aussi combien de temps cela pourrait durer et où ils pourraient bien nous amener ? On n’a toujours pas la réponse à la première question mais on a traversé bien des paysages sonores escarpés en leur compagnie. Ce ne fut pas toujours de tout repos mais ce fut constamment exaltant. Time Has Come, huitième album des lyonnais, ne déroge pas à la règle. Time has come for what, en fait ? Réponse avec Julien Oresta, guitariste du groupe.

“On pourrait faire un concert plus trip hop par exemple et beaucoup plus calme avec un support visuel pour habiller le tout. C’est un challenge qu’on pourrait se donner, qu’on aimerait faire.”

Ekphrön signifiait “hors d’esprit”, là ce disque commence par le sample « time has come to get of your mind ». C’est ça le défi chaque fois que vous rentrez en studio ? Essayer de s’évader, de tout oublier et de provoquer ce sentiment-là chez l’auditeur ?
Pour nous, c’est une valeur importante. S’évader, voyager c’est quelque chose de récurrent dans notre musique. Il y a aussi l’envie d’évoluer, tenter d’autres choses, aller dans d’autres directions. Time Has Come peut vouloir dire tellement de choses… Nous, on n’a jamais aimé être démago, écrire des trucs noir sur blanc, il y a toujours une subtilité, c’est à travers des samples, des jeux… On n’a pas de chanteur charismatique qui vient te poser un message. Nos messages passent à travers notre musique, notre style. Un mélange d’électro, de musiques du monde, des petits messages subliminaux, spirituels ou révolutionnaires. C’est à travers ces petites choses qu’on montre qui on est. Les gens savent qu’on est dans un truc Do It Yourself, on fait les choses par nous-mêmes, notre label Jarring Effects est toujours indépendant… Ce sont toujours nos valeurs de base.

Ce disque n’est pas forcément le moins dub que vous ayez fait mais peut-être le plus techno…
Oui, il est peut-être plus dub qu’Ekphrön malgré tout. Mais effectivement il est plus électro, un certain nombre de morceaux lorgnent vers différentes formes de techno. On a toujours dit que High Tone était un mélange de dub, drum’n bass, hip hop…

Il y a un côté presque rave party sur certains morceaux.
De la rave party et de l’électro au sens large, oui. C’est pas forcément toujours réfléchi, calculé. Il y avait une envie d’électro. Il faut dire qu’on n’avait pas de local pendant la période où on répétait, donc on ne pouvait pas mettre de batterie, ça a quand même poussé à composer plus sur ordinateur. Le deuxième challenge était de retranscrire ça pour le live et on pensait se casser un peu la gueule pour en retranscrire certains et finalement on est assez satisfait. Il y a effectivement quelque chose d’électro, de techno dans cet album.

Il y a une comparaison qui revient régulièrement, c’est avec Prodigy. C’est un groupe qui vous a marqué ? La mort de Keith Flint vous a fait quelque chose ?
Oui, d’autant qu’ils tournaient il n’y a encore pas si longtemps que ça, ils étaient revenus sur scène. C’est vrai que Chemical Brothers, Prodigy, un tas de groupes des années 90 font partie de nos influences, aussi.

Ça ne s’entendait peut-être pas autant avant que sur certains morceaux très agressifs, presque dance comme « Babylon Empire » ou « Conspiracy ».
Ouais, c’est vrai sur les morceaux les plus agressifs. Ça se retrouve bien en live d’ailleurs. Ce sont des morceaux qui « matchent » et ils ont été composés aussi pour ça. Quand on compose des disques, on pourrait facilement partir en trip voyage et faire que des trucs planants mais à un moment on se dit « comment on va amener ça sur scène ? », il nous faut des morceaux énergiques. Parfois en studio, tu as tendance à avoir du mal à faire ce genre de morceaux. Mais « Conspiracy » ou « Babylon Empire », ce sont les morceaux hard qui marchent bien en live.

Effectivement, on retrouve aussi pas mal de morceaux assez lents et planants, j’ai l’impression que vous affectionnez de plus en plus ce type de sons. Au début de votre carrière, vous aviez tendance à évoluer de plus en plus vers un son steppa et rentre-dedans avec pas mal de morceaux taillés pour la scène. Là, on retrouve une patte très ambient, scène de Bristol… Je pense notamment à « The Forge ».
On a toujours été méga fans de la scène de Bristol de toutes manières. On est des gros mélomanes donc on se nourrit de nombreuses sources musicales mais c’est vrai qu’il nous faut des morceaux énergiques, nous aussi ça nous fait du bien de jouer des morceaux comme ça. On a toujours aimé faire plein de choses différentes. Sur un album comme celui-là, il n’y a que 50% des titres qu’on peut emmener en live. Au départ de ce projet, il y avait une idée de faire un truc avec de la vidéo, de l’animation qu’on n’a pas pu réaliser faute de moyens financiers. Sinon, on aurait joué une plus grande partie de l’album grâce à une immersion qui passerait par de la vidéo, une scénographie qui va avec. En tant que musiciens, on pourrait faire un concert plus trip hop par exemple et beaucoup plus calme avec un support visuel pour habiller le tout. C’est un challenge qu’on pourrait se donner, qu’on aimerait faire.

“Il y aura toujours des déçus de notre évolution. Ce n’est pas un problème mais cette querelle-là existe. Certains nous félicitent, d’autres nous tapent sur les doigts. Ça ne nous vexe pas, la critique est bonne à entendre.”

On évoquait tout à l’heure votre attrait pour les musiques du monde, vous êtes allés en Chine avant l’enregistrement de l’album et composé ce morceau avec Yehaiyahan. Ça s’est déroulée comment avec elle ?
Quand tu regardes ceux avec qui on a fait des featurings dans notre carrière, on privilégie toujours une rencontre ou des gens qu’on connaissait, qu’on avait déjà croisés. On n’est jamais allé chercher un nom. Là ça c’est fait dans cette continuité. Cette chanteuse a participé sous un autre nom (sous le nom de Chacha, ndr) à des projets avec Mungo’s Hi Fi, la scène électro… Nous on va en Chine depuis 2004. Aujourd’hui, il n’y a plus de différence entre l’underground chinois et l’européen. Quand on a commencé, ça n’existait pas ou uniquement dans des niches avec des dingues comme Wang Lei qui étaient vraiment hors circuit, hors normes. Après, c’est devenu un mouvement underground qui copiait le modèle anglo-saxon, européen. Aujourd’hui, ils sont décomplexés, ils vivent leur truc, ils font leur son, c’est un phénomène qu’on retrouve partout, t’écoutes de l’électro africaine, y a plus de modèle anglo-saxon. Maintenant, tout le monde a les mêmes outils, défend son patrimoine en réutilisant des codes de la musique électronique mais aussi en utilisant des mélodies, des rythmes typiques de leur région. Là, le contact se fait bien avec la Chine. Les gens sont bien dans leurs basques, ils ont atteint un certain niveau technique et artistique donc les échanges sont assez faciles. C’est une bonne expérience.

Ces sonorités vous ont toujours attirées. Quand vous vous rendez encore sur place, c’est aussi pour digger, découvrir des artistes locaux ?
À l’origine de High Tone, l’axe central c’est vraiment le dub. Il y a un côté plus obscur qui vient de l’électro et à travers les musiques du monde, un côté plus lumineux qui vient contrebalancer. Nous, on a d’abord été très influencés par le Moyen-Orient, l’Inde par goûts personnels, par proximité de ces régions. Ces derniers temps, on a un peu élargi et la Chine, ça s’est plus fait par hasard. Nos premiers voyages en Chine, quand on était invités par l’alliance française par exemple, nous ont permis de rencontrer des gens, de nous intéresser à une culture plus lointaine. Quand cet échange a commencé, on s’est intéressé à ce monde-là, depuis les choses se font et ça nous a donné des envies et des connaissances dans ce milieu qu’on n’avait pas. Notre batteur monte en ce moment un label très axé sur l’Afrique et la musique électronique africaine, les rencontres l’incitent lui aussi à se plonger de plus en plus dedans. La Chine, c’est ça, le fait d’y être allé, retourné plusieurs fois… La dernière fois, c’est quand on est allé faire des sounds systems avec Dub Invaders (notre sound system) donc on en a profité pour aller sampler, échantillonner, etc.

Pour en revenir à l’album, j’ai été assez surpris de voir beaucoup de réactions de gens visiblement déboussolés par ce disque alors que ce n’est pas tout à fait nouveau et ils devraient être habitués à vous voir évoluer constamment… Vous avez le sentiment d’avoir un public principalement composé de fidèles et parfois la crainte d’en perdre quelques-uns au passage ?
On a vécu ça un paquet de fois dans la carrière de High Tone. Wave Digger (2005) à l’époque tranchait vraiment avec Opus Incertum (2000) et ADN (2002). On avait alors eu une première vague de gens qui ne nous comprenaient pas, trouvaient qu’on allait trop loin dans l’électronique et la techno. Avec Ekphrön, c’était de nouveau un peu le cas parce qu’il y avait très peu de dub dedans. Et là, aujourd’hui ce côté techno parfois dure comme tu l’évoquais, mais aussi parfois plus deep comme “Oh Why” avec Yehaiyahan, plus lent que ce qu’on joue souvent, ça en a peut-être choqué certains. Nous, on le comprend très bien. Une partie de notre public comprend cette démarche de recherche perpétuelle et de prise de risques, une aure reste très fidèle à Bass Temperature (2001) ou l’origine du groupe. Comme nous tous quand on découvre un groupe, on est souvent attachés à ses premiers albums, quelque chose de nouveau qui nous a plu, et on peut être surpris par les développements postérieurs de ces groupes. Je l’ai vécu avec Massive Attack, Amon Tobin, plein d’artistes qui vont se focaliser sur du chirurgical, de la technique, de la précision, là où on les attendait sur d’autres choses. On a un public éduqué qui a priori sait qu’on est des mélomanes et qu’on ne veut pas se répéter. On ne va pas refaire sans cesse le même disque… Des reproches il y en a toujours, des compliments aussi. Quelque soit le premier album d’un groupe, c’est toujours le fruit de toutes les envies, de cinq, six ou sept années de la vie de musiciens qui se concrétise. Tout est concentré dans ce premier disque. Après tu pars en tournée, et si tu réussis un tant soit peu, t’as plus qu’un an ou deux pour faire tes albums. Et t’as déjà exploité toutes tes “visions” initiales. A partir de là, tu dois être en perpétuelle recherche. C’est ce qu’on fait. Il n’est pas impossible qu’on refasse un album très dub, qu’on y revienne aussi pour le plaisir. On a vu Zenzile essayer d’aller plus loin dans le rock, les 80s et reviennent au dub (avec leur album 5+1, en compagnie de Jay Ree, ndr). Peut-être qu’on le fera, aussi.

Vous pensez que ce brassage d’influences vous a servi ou vous avez pu pâtir du fait d’être difficile à assimiler et étiqueter ? Vous avez toujours eu l’étiquette dub malgré tout, mais elle est parfois un peu fourre-tout.
Pour nous, elle ne l’est pas. On ne dit pas qu’on fait du dub mais l’axe central de notre musique, c’est le dub. Autour de ça, on se permet plein de choses. Mais on est très loin du dub et comme tu dis, il est protéiforme, il évolue, déjà entre le dub et la dub… (Rires) Les anciens, les artistes, les sound systems, les origines du dub… C’est vaste. Les styles et étiquettes permettent effectivement de définir, c’est pratique dans un certain nombre de cas pour savoir ce que tu vas voir et écouter. Ce qui nous fait plaisir, c’est surtout d’être motivés à la création et la scène. On y est depuis 20 ans et ce soir je ne veux pas bâcler ma prestation, on y va avec plaisir, c’est fondamental. Après, il y aura toujours des déçus de notre évolution. Ce n’est pas un problème mais cette querelle-là existe. Certains nous félicitent, d’autres nous tapent sur les doigts. Ça ne nous vexe pas, la critique est bonne à entendre. Il y a des choses ratées, d’autres réussies. Les critiques nous permettent d’en prendre conscience et nous donner des envies futures.

“Si tu montes un groupe avec dix musiciens, tu peux bosser toute la semaine, tu ne vivras pas de ton concert le week-end. Quand t’es tout seul, même si tu ne grattes que 1000€ le week-end pour ton concert, tu peux manger. Il y a tout un challenge lié aux conditions économiques, la naissance de la musique digitale est liée à ça : le hip hop, le steppa…”

Tu évoques ton amour pour le live. Vous avez sorti un album live tôt dans votre carrière. Je le considère toujours comme un des meilleurs albums live, tous genres confondus ! À l’époque, vous commenciez à percer, qu’est-ce qui vous a poussé à sortir de disque ?
Le fait d’avoir une musique à part pour un certain public du dub. Les critiques journalistiques et les retours du public disaient souvent que notre musique était à voir et vivre sur scène. Il y a des choses qui s’écoutent plus facilement à la maison, d’autres plus adaptées à la scène. Avec ce disque, on souhaitait illustrer au mieux nos prestations scéniques. Il arrivait après le premier album qui indiquait l’esprit de High Tone. On avait plusieurs années de tournée derrière nous, on commençait à vraiment maitriser techniquement. Et puis, il y avait l’énergie de la jeunesse, motivé, défoncé, et en symbiose avec le public jeune, underground. Effectivement, ça transpire un peu dans ce disque. Certains live ne marchent pas forcément, celui-là si. On aimerait le refaire mais on a du mal à franchir le cap. Alors qu’aujourd’hui les moyens d’enregistrements d’un live sont beaucoup plus simples qu’à l’époque. Il fallait alors tripler les câbles, il y avait des fils partout. Aujourd’hui, on peut plus facilement récupérer nos sources. On en récupère beaucoup et on pourrait mettre ça en place.

C’était aussi une des particularités de la scène dub française, c’est moins le cas aujourd’hui, il y a plus de sound systems, ça joue moins en live. Quel regard portez-vous sur les groupes qui ont émergé récemment et le fait d’avoir un peu “perdu” ça ?
On a toujours défendu l’idée que les choses doivent évoluer. On adore le travail de plein de jeunes artistes derrière leur ordi. On est proches de la scène sound system d’ailleurs, on était très potes avec Stand High, OBF depuis toujours. Et dans la nouvelle scène, un gars comme Panda Dub a été hyper influencé par High Tone, il allait nous voir jeune, c’est ce qui l’a poussé à faire du dub. Mahom aussi, ODG, toute cette scène est venue puiser dans High Tone. Mais tous les groupes qui à l’époque ont essayé de nous copier mais étaient la 15e sous-copie d’un truc… Tu vas pas loin. Ces groupes-là se sont nourris d’un certain nombre de choses, comme nous auparavant, et l’ont fait à leur sauce. Ils ont du mérite, ça marche, et je suis très fier de ça. C’est vrai qu’il y a de moins en moins de musiciens avec des instruments, cette scène se perd un peu. Mais il faut dire qu’être intermittent, c’est plus difficile et on retrouve un peu ce qui s’est passé dans le monde anglo-saxon des années 80 sous Thatcher. Pourquoi le steppa est né ? Parce que les mecs ne pouvaient plus avoir de local de répète, donc des gars comme Iration Steppas ont commencé à tâter de l’Atari, du Cubase… Bien sûr qu’on aimerait voir plus de musiciens sur scène, mais c’est vrai qu’un local en ville ça coûte cher, alors que tu peux faire beaucoup de choses sur ton ordi dans ta chambre. Les labels aussi étaient dans des locaux avant, maintenant tu peux avoir ton label numérique de chez toi, dans ton appart’. Le monde a vachement évolué, en tant qu’intermittent du spectacle, si tu montes un groupe avec dix musiciens, tu peux bosser toute la semaine, tu ne vivras pas de ton concert le week-end. Quand t’es tout seul, même si tu ne grattes que 1000€ le week-end pour ton concert, tu peux manger. Avec 2000€ pour dix musiciens, tu ne vivras pas. Il y a tout un challenge lié aux conditions économiques, la naissance de la musique digitale est liée à ça : le hip hop, le steppa… donc je ne leur jette pas la pierre de se retrouver dans ces situations. Après effectivement, là on a fait pas mal de festivals sans voir une batterie se monter sur scène, juste des praticables avec un ordinateur. C’est un problème. Je ne critique pas la nouvelle scène électro mais c’est vrai que c’est une richesse qu’on risque de perdre. Dans le rock, le jazz, ça n’a pas été abandonné. Là, notre première partie ce soir, Atom, est un groupe de techno et ils ont plein de synthés analogiques. Il y a une scène dans la techno qui en a marre de l’ordinateur, d’appuyer sur un bouton et de lever le doigt, et revient avec toute une chiée de synthés analogiques et qui câblent et câblent… Comme quoi, tu peux aussi dire à un moment, quels que soient les complications, “je m’en fous, j’y vais quand même“. Donc rien ne dit qu’il n’y aura pas un retour vers ça. D’ailleurs Panda et ODG ont aussi fait des sets avec des batteurs, des musiciens, ils sont aussi parfois tenté d’apporter cette vie de scène. Dans le hip hop aussi, Public Enemy joue avec un guitariste, un batteur…

Collaborer de nouveau avec Zenzile ou Brain Damage par exemple, vous y songez ?
On a fait remixer des morceaux par toute la jeune scène (High Tone Remixed – Dub To Dub, sorti en 2017, ndr), c’était aussi une passation. Il n’est pas impossible qu’on refasse des projets avec des projets avec des plus jeunes, et des plus vieux !

Vous faites partie des derniers mohicans avec ces groupes-là qui sont aussi des pionniers. Tout sauf un hasard ?
On est assez fiers d’être toujours là avec cette motivation. On est fans de plein de groupes qui, pour diverses raisons, ont eu des carrières plus courtes. Led Zeppelin, Hendrix, leur carrière n’était pas très longue… On n’aime pas trop regarder derrière nous, on aime toujours aller de l’avant mais on a effectivement fêter nos 20 ans de scène l’an passé. Et c’est passé normalement, même si on a aussi fait la fête et abusé. On est contents d’être tous là, en forme et motivés. Pour nous, ce fut rapide mais c’est quand même un bon parcours musical. Tous ces albums, ces projets, ces tournées, ces voyages… Si c’était à refaire, on le referait. On est contents d’avoir donné envie à plein d’artistes de continuer le truc. On aime bien le dub pour ça, il est présent depuis si longtemps, avec toutes ses formes représentées : du reggae classique, des sound systems qui défendent un dub des années 70, du dub digital des années 80, d’autres qui font des trucs futuristes… Tant que ça reste underground et pas trop mainstream je pense que ça peut durer très longtemps.

Entretien réalisé par Jonathan Lopez

Merci à Romain Berthault

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