The Heavy – The Glorious Dead (Ninja Tune)

Publié par le 10 octobre 2012 dans Chroniques, Toutes les chroniques

artfichier_715728_1300993_20121010535717J’ai découvert The Heavy à l’occasion d’un concert qu’ils donnaient à l’EMB de Sannois (95) en avril 2010. Le genre de concert auquel on se rend un peu au bluff sans forcément en attendre grand chose et qui parfois révèle une belle et agréable surprise. The Heavy en fait partie. Venu défendre leur 2eme LP “The House That Dirt built”, d’une maniere decontractée, avec un son frais, bien propre à eux, savant mélange de Rock, Soul, Funk et j’en passe, les britanniques avaient vraiment fait bonne impression.

Le groupe sort son 1er album en 2007, s’en suit une tournée en Europe et aux Etats Unis, appuyé par des passages radios et televisés qui les aident à se faire connaitre. Ils sont finalement repérés par le fameux label anglais Ninja tune (Amon Tobin, Coldcut…), qui les signe avant la sortie de leur seconde galette. Un deuxième album en forme de consécration.

Sorti en août dernier, le 3ème opus de The Heavy, intitulé The Glorious Dead, était donc très attendu.

The Glorious Dead est une suite logique, sans grande nouveauté, il parvient avant tout à nous conforter dans la richesse de ses compositions. Mélange de styles, sons qui claquent et mettraient de bonne humeur le plus grincheux d’entre nous.

L’album débute avec “Can’t Play Dead”. Après une courte introduction, place aux cuivres, aux guitares et à la douce et melodieuse voix de Kelvin Swaby. Les Britanniques sont en forme.

Le second morceau “Curse Me Good”, accompagné d’un petit sifflement prouve la décontraction du groupe, ça se prend pas la tête. On ne s’etonnerait pas de voir un publicitaire s’emparer de cette musique tendance et tellement actuelle.

S’en suit le premier single “What Makes A Good Man?”, léger, se rapprochant du Gospel avec un refrain repris en coeur, maîtrise parfaite, ça parait tellement simple de faire de la bonne musique.

Pas grand chose à redire pour l’instant. Un peu moins expressif “Be Mine”, réduit le tempo à mi-parcours.

Des sonorités plus rock, avec des riffs de guitares facon sixties (“Just my Luck”). Un peu moins vintage mais non moins entrainant “Same Ol'” annonce la suite, et on n’est pas au bout de nos surprises.

“The Lonesome Road”, se veut plus Blues, très proche de “sixteen” issu de leur précédent opus.

L’avant-dernier track, “Don’t Say Nothing”, est le seul titre peu convaincant de cet album. Limite bouche-trou, il laisse perplexe l’auditeur. Il en fallait bien un.

Fort heureusement The Glorious Dead se clôture avec une somptueuse mélodie Soul, “Blood Dirt Love Stop”, vraiment sublime.

La réputation de The Heavy est désormais faite, cet album confirme leur talent et leur maitrise désormais indiscutables, leur tournée europeenne qui débute fin Octobre voit plusieurs de leur concerts afficher complets. C’est le cas de leur unique date française à la Maroquinnerie, il faudra donc prendre son mal en patience, pour ceux qui n’ont pas eu cette chance.

 

JR

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